L'histoire :
L'ouvrage se décompose comme suit :
- Fables : Au cœur d'un processus créatif : De la simple esquisse au crayon de bois à l'élaboration progressive des 90 couvertures réalisées pour Fables, découvrez la manière dont James Jean a pensé chacune de ses créations.
- Jack of Fables : Le programme est identique à la première partie de l'ouvrage, à ceci prêt que cela concerne la série dérivée mettant en scène le fameux Jack.
- Fables : les couvertures de James Jean : James Jean présente les différentes étapes de la création des visuels de cet album.
- Biographie : Un rapide retour sur l'artiste.
- Les questions indiscrètes de Bill Willingham : Le scénariste et créateur de Fables tente de percer le mystère entourant James Jean et ce, en sa compagnie.
- L'arnaque quatre-couleurs : L'illustrateur donne son avis sur l'évolution de son art.
- En coulisses : Quelques photos prises dans l'atelier de l'artiste.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La conclusion de la série Fables permet à Urban Comics de mettre en avant certains des acteurs ayant participé au succès de celle-ci. En plus de Bill Willingham et Mark Buckingham, l'une des grandes qualités du titre furent sans nul doute les couvertures réalisées par l'artiste James Jean. Durant plus de 80 épisodes, l'illustrateur a su faire preuve d'une grande imagination et d'un talent incroyable. Grand amateur d'art nouveau, ses influences balaient aussi bien Mucha qu'Hokusai. Cet album réunit toutes les couvertures de James Jean accompagnées à chaque fois des esquisses et des différents roughs ayant permis d'arriver jusqu'à la version finale. Cela permet une fois encore de comprendre un peu mieux pourquoi l'artiste fut auréolé de 6 Eisner Awards pour son travail sur la série. En plus de Fables, nous retrouvons les couvertures de Jack of Fables ainsi que celles du dit artbook. Si l'on balaie en quelques secondes les parties Biographie ou L'arnaque-quatre couleurs qui sont des textes assez courts et assez décevant il faut bien le dire, nous préférerons la pseudo-interview menée par Bill Willingham. Le scénariste essaie d'arracher quelques éléments croustillants à son illustrateur mais James Jean se fait très discret. L'artbook remplit néanmoins son rôle en dévoilant en grand format les illustrations de l'artiste. Si le mot sublime a été inventé, il a tout l'air de l'avoir été pour James Jean.
