L'histoire :
Alors que Blue Boy s'est infiltré dans les territoires de l'Adversaire, un Fable arrive à l'aéroport de JFK après un long exil. Il s'agit de Mowgli. Ce dernier est revenu faire un rapport au Maire et au shérif sur sa mission secrète. Avant cela, il se rend à la Ferme et y retrouve Bagheera. La panthère est prisonnière depuis qu'elle a participé à une émeute, il y a quelques années. Mowgli lui promet de trouver un moyen de la sortir de là. Cela pourrait être possible, si l'ancien enfant de la jungle retrouve Bigby, l'ex shérif disparu depuis un moment. Pendant ce temps, Blue Boy se réveille dans une cage. A ses côtés se tient un homme, Gepetto. Ce dernier lui révèle que les troupes de l'Adversaire ont été secouées par la percée vengeresse de Blue Boy. Mais l'Adversaire n'est pas mort, loin de là. Gepetto est sa véritable identité mais s'il pense avoir l'avantage sur son prisonnier, Boy Blue lui avoue avoir une monnaie d'échange, le précieux Pinocchio....
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce qu'il y a de bien avec Fables, c'est que l'on n'est jamais déçu. En revisitant et en mélangeant les contes et autres légendes, Bill Willigham a créé une histoire atypique et passionnante. Dans ce nouvel opus, Blue Boy est prisonnier de l'Adversaire et Mowgli revient à Fableville. Si de prime abord, on ne voit pas vraiment où veut en venir Willingham, son récit est en réalité minutieusement calculé. Blue Boy négocie avec son pire ennemi et cherche à imposer un recul des plans d'invasion de l'Adversaire. Mowgli a quant à lui un rôle d'émissaire de Fableville dans le monde entier. C'est ainsi qu'il a pu rencontrer d'autres Fables venant d'Arabie. D'où le titre de cet album... Le scénariste n'oublie aucun de ses personnages et les fait progresser dans une histoire riche en péripéties ! En s'attaquant aux contes venant d'Orient, Willingham s'ouvre de nouvelles possibilités des plus jouissives. Avec un récit d'ampleur, il fallait un dessinateur à la hauteur. Mark Buckingham est largement au niveau. Il parvient à donner suffisamment de personnalité à ses dessins pour que l'on ne puisse confondre les protagonistes, ce qui est une gageure tant ils sont nombreux. Fables, c'est toujours aussi bon et a tout du parfait conte... pour adultes !