L'histoire :
Hal Jordan alias Green Lantern et Oliver Queen aka Green Arrow s'entendent parfaitement. Cela leur permet de faire équipe régulièrement et lorsque Coast city subit les attaques d'extra-terrestres de tous bords, ils répondent présents. John Stewart, un autre Green Lantern, prévient le duo que le fils Mongul a volé un objet précieux et a échappé à Wonder Woman, Batman et Superman. Hal et Oliver partent donc sur les lieux. En arrivant, ils voient un gigantesque champ de fleurs. Ils s'approchent et constatent l'étrangeté de celles-ci. Des vaches et des humains ont l'air prisonniers de ces végétaux, comme s'ils étaient dans un état de transe. Le fils de Morgul surgit et frappe les deux héros. Ceux-ci sont alors piqués par ces fleurs. Les deux hommes se mettent alors à faire de curieux rêves, ceux d'une vie parfaite et sans danger...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Geoff Johns a brillamment pris possession de l'univers de Green Lantern pour réaliser un run de plusieurs années, toujours en cours. A l'occasion du second recueil consacré aux épisodes écrits par cet illustre scénariste, le lecteur découvrira une période suivant un événement marquant de l'univers DC : Infinity crisis. Les intrigues impliquant Hal Jordan découlent donc dans un premier temps de cet event. Les premiers chapitres se révèlent au départ assez classiques. Hal Jordan fait équipe avec Green Arrow et ensemble, ils pourchassent les vilains enfants de Morgul. La suite le devient bien plus ambitieuse. On assiste à une rencontre très douce entre le porteur de l'anneau et Batman, comme le montre la jolie couverture de ce second recueil. Geoff Johns conclue ses petits intermèdes sympathiques mais pas indispensables pour mettre en scène son héros dans de nouvelles péripéties spectaculaires et, entre autre, spatiales. A partir de cet instant, la série est bien plus agréable et permet d'être plus qu'optimiste sur la suite. Les différents illustrateurs alternent le bon et le moins bon : un Carlos Pacheco fatigué avec un Ethan Van Sciver plutôt à l'aise et un Ivan Reis en bonne forme. Un second album de transition, d'une certaine manière...