L'histoire :
Gertrude est excitée comme jamais et pourtant, elle a une carte entre les mains. Si d'habitude les indications la gonflent, cette fois-ci il n'en est rien puisqu'elle et Larry Cricket sont au Donjon Festexpocon ! Gert n'a qu'une envie, aller voir Gwag la barbare. Après s'être achetée diverses bricoles, elle arrive devant le stand de son idole mais hallucine devant la file d'attente. Utilisant quelques bombes, elle réduit ses prédécesseurs à néant ! Gert se présente donc à Gwag et commence à lui débiter les raisons de son adulation lorsque les deux gardes du corps la saisissent et la conduisent plus loin. Gertrude s'en fiche et leur coupe la langue. Gwag est en colère et projette d'un surpuissant coup de poing sa fan ! Gert reprend connaissance dans les débris d'un stand et tombe nez à nez avec une fille qui s'habille comme elle et prétend être sa plus grande fan. Seulement, elle ne connaît pas toutes les subtilités de Gertrude qui va joyeusement lui apprendre à devenir comme elle...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La série défouloir de Skottie Young nous avait enchanté avec son premier opus aussi hilarant que trash puis avait tempéré nos espoirs avec un second volet moins original et inspiré. Avec La ballade de l'amère sucette, l'auteur renoue avec nos attentes. Dès le départ, nous voyons Gertrude errer dans une convention qui va bien évidemment dégénérer et lui faire prendre conscience qu'elle peut totalement changer et devenir gentille. Oui, gentille ! De quoi donner lieu à des épisodes franchement étonnant. Skottie Young va s'essayer à des contextes imprévus comme la virée dans un Japon féodal et où les ennemis sont des champignons shiitake humanoïdes ! Les fans de Larry Cricket auront droit à un flashback permettant de mieux comprendre comment s'est fait le bras-droit de Gert. Ce passage n'est pas dessiné par Skottie Young mais par Dean Rankine dans une veine plus indé et pas très éloigné d'un Dave Cooper. Pour le reste, Skottie Young nous en met plein les mirettes avec son style mignon et les hectolitres de sang qu'il s'amuse à répandre un peu partout. I Hate Fairyland a retrouvé le feu sacré ! Éteignez le bûché !