L'histoire :
Ne parvenant pas à s'échapper du royaume de Fairyland, Gertrude a passé ses nerfs sur la Reine Cloudia. Seulement, en l'éliminant, elle ne pensait sûrement pas qu'elle devrait prendre sa succession sur son trône. Gert pensait surtout qu'être Reine serait quelque chose de fantastique et de jouissif mais elle se contente de signer un nombre incalculable de papiers. Saturant totalement, elle demande à son fidèle Larry de lui trouver de quoi satisfaire sa petite envie de promenade massacreuse. Rien de bien folichon se présente mais elle doit tenir un discours de bienvenue à l'école de sorcellerie. Maladroite, Gert balance un sort qui rase totalement l'établissement scolaire. Alors qu'elle doit ensuite inaugurer un bar à laits, elle tue malencontreusement l'un des organisateurs. Multipliant les dégâts partout où elle passe, elle se demande au bout de combien de temps elle va maîtriser son rôle de Reine. Mais pas sûr qu'elle y parvienne !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier opus d'I Hate Fairyland a su nous montrer ce que pouvait un auteur lorsqu'on lui lâche la bride. En effet, Skottie Young amuse souvent la galerie avec ses couvertures mignonnes et décalées ou dans ses récits pour Marvel. En se lançant dans une série chez Image Comics avec pour sujet principal les contes de fées, on ne s'attendait pas initialement à trouver aussi déjanté. Skottie Young dynamite les contes et les légendes avec une héroïne ultra-violente et à l'humour discutable. Après la très bonne surprise du premier album, nous avions hâte de découvrir les nouveaux exploits de Gertrude. Skottie Young est toujours très inspiré et va nous le démonter à travers les cinq épisodes ici présents. Entre son rôle de Reine et de nouvelles aventures loufoques à souhait, l’auteur ne manque jamais une occasion de parodier et de rendre hilarante certaines scènes. Entre les clins d’œil à Harry Potter, au Seigneur des Anneaux ou à Game of Thrones, Skottie Young nous éclate autant qu’il s’amuse. Certes, ce second volet est moins nerveux que son prédécesseur mais il remplit totalement son rôle. Les dessins sont une fois de plus un régal pour les yeux si on apprécie évidemment le style ultra-cartoony de l’artiste. Le temps d’un épisode (et de manière totalement justifiée), il passe la main à Jeffrey Cruz dont l’approche plus manga est là encore très réussi. I Hate Fairyland est une lecture légère, sanglante et jouissive !
