L'histoire :
Harley Quinn : breaking glass : Elle ne laissera pas faire. L’argent a tout prix, la surenchère immobilière, les tractations malhonnêtes… ils veulent chasser mama de chez elle et ils pensent que personne ne va protester. Harleen va leur montrer et elle a amené une batte pour marquer son territoire. En mode baseball…
Mad Love Le commissaire Gordon n’a pas envie d’y aller mais il n’a pas le choix. Aller chez le dentiste au moins une fois par an, c’est indispensable. Il s’allonge sur le fauteuil tandis que le docteur prépare ses affaires. Il a une drôle de voix d’ailleurs et quand il se retourne, Gordon reconnaît… le Joker ! C’est un piège et il ne peut rien faire pour s’échapper car Harley est aussi présente pour l’empêcher de bouger.
L’enfer ne connaît pas telle furie Elle n’hésitera pas cette fois. Pour toutes les années où il l’a fait souffrir, où il s’est moqué d’elle, où il l’a délaissée, elle va se venger. Elle seule peut faire ce que personne n’a osé faire jusque là, pas même Batman : tuer le Joker. Ça tombe bien : Harley connaît Arkham et tous ses pensionnaires comme sa poche. Il suffit juste d’avoir quelques objets précis pour s’y introduire et faire payer l’addition à Monsieur J.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Vous le savez sûrement mais la prochaine sortie ciné tant attendue de la firme DC concernera le couple Joker/ Harley dans le film Folie à deux. Pour l’occasion, Urban ressort plusieurs titres sur Harley et Monsieur J. Voici une anthologie qui contient plusieurs mini récits ou extraits d’œuvres, plutôt de période récente. Ce mélange est ponctué d’un texte qui explique le contexte de l’œuvre et raconte l’évolution des deux personnages. Urban fait un peu du Panini avec les fameux titres Je suis… et comme cette collection du concurrent, ce genre de livre a les mêmes points forts et points faibles. L’avantage pour les non initiés est d’avoir une vision d’ensemble sur ce couple glamour/ torturé et le choix des œuvres est plutôt judicieux puisque l’on aborde toutes les évolutions de cet amour, du meilleur jusqu’au pire. On n’oublie pas non plus d’aborder les origines d’Harley et de leur relation. Mais cette anthologie n’est pas exempte de tout reproche et le mélange donne parfois un rendu disparate où toutes les saynètes n’ont pas la même intensité. Heureusement, quelques passages sont mémorables comme le plan parfaitement orchestré d’Harley pour rentrer dans l’asile et faire la peau à son Joker préféré ou comme le récit si particulier de son adolescence. Cependant, on peut aussi en ressortir frustré car plusieurs récits sont incomplets et méritent vraiment d’être lus dans leur intégralité et non de façon fragmentée. Malgré tout, le spectacle est de mise, notamment au niveau visuel avec des artistes de renom comme Stjepan Sejic ou Steve Pugh qui apportent une touche poétique à la vie si mouvementée de Harley et du Joker.
