L'histoire :
Au fin fond de son antre secrète, Batman scrute les nouvelles concernant Superman, tout en essayant de comprendre comment le Joker a pu commettre ses derniers méfaits. Il soupçonne qu'il n'y ait pas un mais trois criminels. Soudain, un éclair se produit. De celui-ci sort Wally West. Depuis le Flashpoint, il a disparu et est prisonnier de la Force Véloce, sa présence s'effaçant de l'esprit de tout ceux qui l'ont connu. Pour s'en sortir, il a besoin que quelqu'un se rappelle de lui. Batman ne le reconnaît pas et pense un instant qu'il s'agit de Barry Allen. La Force Véloce attire de nouveau Wally qui a juste quelques ultimes secondes pour évoquer à Bruce le fait que la lettre de son père cache un certain secret... Wally arrive ensuite dans un hospice. Il y trouve Johnny Thunder, le vieil homme a perdu la tête et passe son temps à raconter des histoires que personne n'écoute. Flash a juste le temps de lui demander d'aller voir la Ligue de Justice que la Force Véloce le rattrape une fois encore...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Entre 2011 et 2016, DC Comics a proposé aux lecteurs l'ère des New 52 renommée Renaissance en France via les éditions Urban Comics. Après des débuts tonitruants, certains titres ont particulièrement déçus et les ventes se sont érodées. Pour redonner un coup de fouet à son univers continu et offrir un point d'entrée accessible aux nouveaux venus, l'éditeur a demandé à son auteur à tout faire, Geoff Johns, d'imaginer un récit faisant la passerelle entre le passé et le futur des héros DC Comics. Nous ne cacherons pas notre crainte à l'arrivée de ce récit long de 75 pages mais c'est emballé que nous sommes ressorti de la lecture. En parfait historien et vulgarisateur de l'univers DC, Geoff Johns parvient à reprendre des éléments majeurs et marquants pour tisser une histoire accrocheuse. On y suit Wally West qui, contrairement à ce que l'on pensait, n'est pas mort et cherche à s'enfuir de la Force Véloce. Entre course contre la mort et mise en place d'un nouveau statu-quo, le scénariste / producteur s'en sort parfaitement et nous laisse sur une cliffhanger qui ne peut qu'intriguer. Entre crime de lèse majesté ou coup de génie, seul l'avenir de l'ère Rebirth pourra nous le dire. Côté dessin, l'éditeur a convié ses poids lourds habituels avec Gary Frank, Phil Jimenez, Evan Van Sciver ou Ivan Reis. Un numéro introductif à ne pas rater !
