L'histoire :
Aujourd’hui, c’est un jour un peu spécial. Clark doit annoncer à sa compagne qu’il veut l’épouser. La JLA se tient prête à tout changement. Flash et Green Lantern imaginent ce qu’il va se passer dans les jours à venir et Super Girl fait son entrée. Sera-t-elle celle qui remplacera Superman le temps de son absence ? Toujours est-il qu’ils n’ont pas beaucoup le temps de se projeter. Le radar s’active et signale un grand danger imminent à Metropolis. Il s’agit du gigantesque Titano. Superman n’est pas encore en congés donc il se précipite sur place. La bête est particulièrement dangereuse et pas que par sa taille démesurée. En effet, ses yeux peuvent lancer des rayons kryptoniques. Les super-héros savent qu’il va falloir aider Superman. Il faut juste quelques secondes à Flash pour arriver sur place mais le monstre est déjà neutralisé et Superman le tient sur ses épaules ! Ils amènent ensuite leur prisonnier sur l’île de Stryker. Wonder Woman accueille l’Homme d’Acier avec beaucoup de gentillesse. Elle lui souhaite le meilleur pour aborder le tournant de sa vie.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Justice League, Godzilla, King Kong… Le titre fait déjà peur avec un immense crossover qui ressemble plus à un patchwork commercial qu’autre chose. Pourtant, il ne faut pas se fier aux apparences et ce projet osé est beaucoup plus intéressant qu’il n’y parait. Brian Buccelato, à l’instar d’un certain Tom Taylor, s’éclate à mélanger les personnages DC avec les deux autres non moins célèbres firmes King Kong et Godzilla. Aussi improbable que cela puisse paraître, cela fonctionne plutôt bien. Il faut dire que l’énergie déployée dans chacune des pages est communicative et Buccelato propose un modèle du genre d’actions. C’est efficace et épique au possible et il fallait bien ça pour illustrer ce choc des titans. On n’est guère surpris du déroulé mais la puissance des scènes suffit pour passer un bon moment. Tout est d’ailleurs bien calibré pour respecter chaque univers et on retrouvera donc la jungle de Skull Island, des duels énormes à la fin et la présence de Meka ! Mais l’album brille surtout par son incroyable graphisme. Christian Duce a déjà la patte d’un géant et livre une prestation époustouflante. Chaque firme est représentée de façon magistrale, que ce soit la sauvagerie de Kong, la beauté majestueuse des super-héros ou le gigantisme terrifiant de Godzilla. On en prend plein les mirettes, les pouvoirs explosent et les éléments se déchaînent. Comme le dit si bien Flash : « Je croyais avoir tout vu mais là, on atteint des sommets ! »
