L'histoire :
Batman intervient du haut de la cathédrale. Azrael se débat comme prévu mais il ne fait pas le poids, comme prévu. Cependant, il y a quelque chose d’imprévu. Batman le voit et parvient à l’intercepter : un drone high-tech comme il n’en a jamais vu… Quelques jours plus tard, il rend visite à Batwoman. Kate a senti une présence mais Batman la rassure. Il lui montre ce qu’il a trouvé en combattant Azrael. Il explique à Kate ce qu’il s’est passé. Azrael etait devenu paranoïaque et il était persuadé que sa vie était en danger et qu’une immense conspiration menaçait Gotham. Au départ, le Justicier de Gotham n’y a pas cru mais quand il a vu le drone qui les surveillait, il a commencé à se poser des questions. Après une analyse plus poussée, Batman a compris que le drone fait partie d’un essaim et qu’il n’est donc pas le seul à être actif. Tous les justiciers de la ville sont surveillés et pas seulement le Chevalier Noir. Il n’y a donc pas beaucoup de choix : Batwoman va devoir les former en les entraînant à la dure pour tenter de découvrir ce qui se cache derrière ces drones. Si une menace d’envergure peut mettre en péril la ville, il faut que les Batmen soient prêts à combattre !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Urban réédite les numéros de Batman Detective parus initialement en 2017. À l’époque, James Tynion IV a voulu fonder une équipe inédite autour du Chevalier Noir : Gueule d’Argile (oui, un choix surprenant), Batwoman, Spoiler, Red Robin et Orphan. On a également des super vilains originaux avec la Colonie puis le Syndicat des Victimes. Mais c’est surtout l’action tous azimuts qui domine avec une sacrée dose de rebondissements, de bagarres et d’interventions spectaculaires. C’est vraiment prenant et agréable à lire d’autant que certains personnages sont bien étoffés à l’image d’une Batwoman complexe et torturée qui fait presque de l’ombre à Batman. Cependant, les intrigues passent parfois un peu vite de sorte qu’elles deviennent un peu trop grotesques. C’est le cas avec le Syndicat des Victimes qui n’est là finalement que pour interroger les actes de Batman & Co et qui donne lieu à une conversation psychologique un peu balourde. Néanmoins, c’est du bon spectacle notamment côté visuel. Les artistes de talent s’enchaînent et s’en donnent à cœur joie pour magnifier les super-héros de Gotham. Mention spéciale aux dessins et couleurs sublimes de Ben Oliver qui dépassent l’entendement. Une nouvelle Batfamily réussie !