L'histoire :
A proximité de la plage de Santa Monica, se tient un bar où Max Caufield aime s'installer pour travailler sur son ordinateur. Elle est désormais tellement habituée des lieux que Paul le serveur lui offre même un grand café à son arrivée. Il ne remarque cependant pas le jeune garçon discret et vêtu de noir qui vient s'installer seul à une table à proximité. Alors que Max commence à lire sur internet un article sur la théorie des cordes, Chloé la rejoint, le visage encore sali par le cambouis d'une matinée de réparation d'un bon vieux pick-up récalcitrant. En pleine conversation avec son amie, Max semble pourtant la seule à avoir remarqué le mystérieux adolescent qui quitte le bar en emportant sous son bras le bocal à pourboires du barman, dans l'indifférence générale. À plusieurs reprises au fil des jours qui suivent, elle va recroiser ce garçon à la mine déprimée qui semble étonnamment invisible au commun des mortels. Cependant, à chaque fois qu'elle souhaite lui parler, il s'évapore soudain comme par magie. Le mystère s'épaissit et Max commence à se demander s'il pourrait être, tout comme elle, un voyageur temporel. Dans ce cas, serait-il capable de lui apporter les réponses à ses nombreuses questions ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier volume dans le prolongement direct du jeu vidéo, Emma Vieceli et Claudia Leonardi développent une intrigue qui se déroule au cœur d'une nouvelle ligne temporelle. La scénariste explore à nouveau l'immense champ des possibles de cet univers aux ramifications inépuisables. En incorporant un nouveau personnage à la série, la scénariste rajoute un nouvel élément perturbateur à son équation et dynamise ainsi son récit. On se rend compte que ce Tristan devrait avoir un rôle crucial dans les chapitres à venir et devrait apporter de nouvelles clefs de compréhension au fonctionnement de l'univers de Life is strange. Malgré cela, le rythme de l'histoire reste assez lent et le lecteur peine à vraiment accrocher, même si on sent que les différents éléments scénaristiques commencent à se mettre en place. Comme pour le précédent numéro, le dessin de Claudia Leonardi est plutôt agréable mais il manque une étincelle de vie à ses planches. Le rendu visuel fait un peu trop sage et on aimerait bien que l'artiste se lâche en nous offrant des cases beaucoup plus dynamiques et vivantes. Espérons donc que les prochains épisodes nous transportent vers une ligne temporelle où les aventures de Max Caufield soient un peu plus captivantes.