L'histoire :
Karen Starr n'est pas vraiment une jeune femme comme les autres. Si de nombreux hommes matent sans vergogne sa forte poitrine, cette femme d'affaires cache en réalité une identité secrète. En effet, depuis que ses parents l'ont envoyée de Krypton sur Terre-2, elle possède des pouvoirs hors normes et a décidé de faire de sa planète d'adoption un lieu où elle mettrait en œuvre ses dons pour protéger les gens. Elle s'est choisie le surnom de Power Girl lorsqu'elle se drape d'un body blanc et d'une cape rouge. C'est à Manhattan que Karen a décidé de lancer Starrware Labs, une société innovante cherchant des solutions aux problèmes écologiques et environnementaux. Là-bas, elle est toujours prête à agir. Notamment, lorsque les rues sont prises d'assaut par des robots mal intentionnés. Alors qu'elle en détruit plusieurs, un rayon la paralyse et l'emmène dans une navette. Power Girl est prisonnière d'Ultra-Humanite, un savant fou ayant transféré son cerveau dans un gorille albinos ! CHAPO : t'as fait exprès les débuts branlants après la forte poitrine ? lol
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Urban Comics n'a de cesse depuis sa création, de publier en France des héros méconnus ou alors même inédits dans notre contrée. C'est le cas de Power Girl. Créée en 1976 par Gerry Conway, Ric Estrada et Wally Wood, la super héroïne n'avait pas eu droit à publication dans la langue de Molière. Elle est pourtant connue pour sa tenue ultra moulante, qui met en valeur son énorme poitrine. Les fans de générosité seront comblés. Tombée en désuétude durant des années, c'est en 2010 que Power Girl est revenue sur le devant de la scène et ce, grâce à une équipe artistique de talent. Au scénario, c'est le tandem Jimmy Palmiotti/Justin Gray qui se charge de remettre sur les rails cette héroïne. Malheureusement, leur récit a du mal à fonctionner. Outre les petites notes d'humour et l'aspect fan service à tout va, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent dans ce premier opus. Les récits sont prétexte à mettre en valeur les courbes de la belle Karen Starr. On pourra y trouver un petit aspect Sex and the city, mais en plus boiteux. Les péripéties se suivent et l'ennui s'installe. Bref, le tandem avait des idées mais n'a pas réussi à les mettre en place. Le gros point fort concerne par contre les dessins d'Amanda Conner. Celle-ci est moins flamboyante que sur son Before Watchmen, plus récent il est vrai. Son trait est soigné et dynamique et hormis des décors peu présents, il est globalement très agréable. L'humoriste Elie Sémoun, au travers de ses sketchs dans ses petites annonces, aimait à dire : "Si tu es blonde à forte poitrine, ça m'intéresse"... Espérons qu'avec Power Girl, cela se vérifie par la suite...