L'histoire :
Robin tente de prendre un peu de recul avant de continuer les combats sur l’île de Lazare, lors d'un tournoi mortel. Il doit absolument connaître mieux les autres concurrents s’il veut espérer les battre. Alors qu’il communique avec Alfred avec l’aide du bâton de Nightwing, il réalise que celui-ci n’est pas équilibré. Il comprend très vite qu’un mouchard a été placé à l’intérieur. Il est connecté au Bat-ordinateur. Si on peut s’en servir contre lui, il peut aussi inverser la tendance et rentrer dans les informations secrètes de Batman. Il parvient facilement à y accéder et recherche donc les noms des différents concurrents. Bruce a une véritable bibliothèque numérique sur tous les super héros de la Terre : il ne sera donc pas difficile de trouver ce qu’il recherche. Il commence bien sûr par Flatline. Il apprend qu’elle est née en Russie et qu’elle a compris ses pouvoirs à partir de la mort de son grand-père. C’est en le voyant mourir qu’elle réalise qu’elle peut connaître des secrets sur ceux qui viennent de mourir. Et ce qu’elle découvre sur lui va changer sa vie : elle apprend notamment qu’il était un tueur en série ! Amusant pour Robin... mais finalement peu intéressant. Il veut également en savoir plus sur le fils de Green Arrow, Hawke ainsi que sur la fille de Deathstroke, Rose Wilson. Plus il en saura, plus il pourra exploiter la faiblesse de ses adversaires.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Robin Infinite avait mis la barre très haut avec un premier tome de haute volée et qui promettait beaucoup. Ce tournoi de la mort avec bon nombre de combattants, doublé d’une intrigue plus sourde qui concerne le pouvoir de l’île, annonçait un tome 2 riche et de qualité. Malheureusement, Joshua Williamson perd une des principales forces de ce récit sur Damian Wayne et il expédie beaucoup trop rapidement le tournoi. On s’attendait à des affrontements successifs et une montée en puissance à la Dragon Ball (rappelons que Robin Infinite mêle de façon habile manga et comics). Mais tout cela est balayé en quelques pages. Du coup, on perd tout un pan de l’intrigue et on oublie bon nombre de combattants qui étaient pourtant prometteurs pour ne se consacrer qu’à la fameuse intrigue mystérieuse de l’île de sa maîtresse, mère Soul. Une vraie déception ! Car de ce mélange manga/comics, on bascule dans du comics pur et déjà vu. La simplicité prédomine, alors que le début laissait paraître un récit dense et complexe. Malgré tout, la série reste attractive avec des moments spectaculaires et cool, comme ce combat silencieux de plusieurs pages entre Hawke et Robin, qui rappelle furieusement les grandes heures de Street Fighter ou encore tout le développement fait autour de la famille de Robin. La sinistre lignée des Ghul s’étoffe considérablement avec quelques belles surprises et une volonté de rendre le tout cohérent tout en étant novateur. Le graphisme léché et spectaculaire de Roger Cruz fait des merveilles avec des combats survitaminés et des personnages hauts en couleurs. Gleb Melnikov fait également du bon boulot, même si son trait est un peu plus caricatural. Peut-être à l’image du personnage, Robin Infinite manque de peu l’excellence. C’est peut-être ce qui le rend attachant ?