L'histoire :
Damian Wayne s’éclate à frapper du clown. Même si ces malfrats en ont le visage, ils n’ont rien à voir avec le Joker et pour cause : ils sont bien trop faibles et désorganisés. Pourtant, les renforts arrivent et les clowns sont sûrs de l’emporter contre le « mioche ». C’était sans compter les autres renforts qui arrivent aussitôt : Batman, Nigthwing, Robin et Orphan. Le combat est trop inégal et la Bat family s’en sort facilement. Les amis se réunissent autour d’une bonne pizza. Mais les réjouissances ne durent pas longtemps : Batgirl annonce une terrible nouvelle… Talia Al Ghul s’est évadée de prison ! Batman et Damian se rendent sur place et interrogent Chase. Elle interrogeait Talia mais la démone n’a pas tardé à montrer toute sa puissance, a assommé Chase et a réussi à s’enfuir et s’évader. Batman est furieux car il avait conseillé à la directrice de transférer aussitôt la fille de Rhas dans une prison beaucoup plus sécurisée. Il s’agit maintenant de la trouver avant qu’elle ne quitte le pays. Comme dans le bon vieux temps, Batman et Robin sillonnent la ville rapidement. Ils trouvent Talia Al Ghul sur les quais de Gotham, comme si elle les attendait…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La série Robin Infinite continue. Après un improbable tournoi dans l’île de Lazare, on revient à un contexte un peu plus classique avec le devenir de Talia Al Ghul, mère de Robin. Le scénariste Joshua Williamson tente tant bien que mal de jongler entre les différentes séries (notamment Batman Shadow War). Et même si l’ensemble est cohérent, on en oublie vite l’unicité du récit à force de faire des allusions et suites à d’autres histoires. Le titre de cet opus est également trompeur car, finalement, ce tome trois ne servira que d’introduction à une nouvelle idée qui sera développée plus avant dans le tome 4. Williamson a un savoir-faire indéniable et le peu que l’on apprend est plutôt bien fait et contient quelques surprises... mais l’ensemble est un peu maigre. D’ailleurs, comme pour mieux garnir ce volume, on nous propose également un mini récit qui réunit Robin et Jon Kent. Or cette fois, c’est une vraie déception tant cette aventure des Supersons est tout sauf super ! On se contentera donc d’un dessin de qualité car Roger Cruz remplit parfaitement le cahier des charges avec un style ultra efficace, moderne et cool, bien dans le ton de cette série. Malgré tout, Robin Infinite a perdu petit à petit de son intérêt. De là à souhaiter la mort de la série…
