L'histoire :
Quelque part dans l'Ouest américain, près d'un centre d'expérimentations, un professeur tente de lancer une machine fonctionnant via kryptonite. Au moment où il l'active, le réacteur se met à surchauffer. Superman qui passait pour voir si tout fonctionnait bien, attrape un bouclier en plomb et le recouvre avant l'explosion ! Soufflé par la puissance, Superman est retrouvé allongé plus loin. Reprenant conscience, il se rend compte qu'il n'est plus du tout allergique à la kryptonite. De retour au Daily Planet, Clark Kent se voit confier une nouvelle mission par Morgan Edge, le nouveau propriétaire. Le journaliste doit réaliser une reportage vidéo sur le lancement de la fusée postale... Plus loin, là où l'explosion a eu lieu, un être se forme à travers la silhouette laissée dans le sable par Superman. L'individu a la même forme, a l'air de penser et de posséder lui aussi des pouvoirs...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La collection DC Archives s'étoffe progressivement chez Urban Comics et présente pour la première fois un récit consacré à l'Homme d'acier. Daté de 1971, Adieu kryptonite est un récit de Dennis O'neil qui débarque à une époque où DC Comics essaie de changer un peu le statu-quo autour de Superman. Outre certains éléments mis de côté comme Krypto ou Kandor, cette fois-ci c'est le seul point faible touchant à Superman qui va être relégué au rang de simple caillou : la kryptonite. Le scénario est simple puisque Superman va devenir insensible à celle-ci suite à une expérience ratée. Il enchaîne ensuite de nombreux sauvetages et autres missions. Dennis O'niel a l'intelligence d'offrir un peu plus de contenu à son histoire. Il va créer un double de l'Homme d'acier entièrement en sable. Ennemi ou ami est la question qui vous taraudera durant la lecture. Dynamique et parfois un peu vieillotte, la narration reste plaisante à suivre. Il faut dire que Curt Swan est probablement l'un des meilleurs dessinateurs qui aient jamais œuvré sur Superman. Pas forcément le titre culte attendu, cet album mérite cependant le détour.
