L'histoire :
Des terroristes remettant en cause le régime établi par la société Flakcorp et leur chef ont kidnappé des membres de la direction. Se filmant pour diffuser leurs méfaits, ils haranguent le P.D.G. Flak mais sont interrompus par l'arrivée subite de l'agent Led Dent. Sur sa moto, il fonce en direction des deux leaders du groupe terroriste, repoussant ou neutralisant leurs subordonnés. Débute alors une véritable course poursuite, les deux leaders s'enfuyant en voiture. Led Dent finit par les rattraper... De son côté, Flak est interviewé par un journaliste lorsqu'il est interrompu Davey Trauma. Ce dernier est venu prévenir le P.D.G. que Tokyo a enfin été réaménagé et que le casino est prêt à ouvrir ses portes. Davey a tendance à vouloir un peu trop imposé ses idées mais se fait vite corrigé par Flak. Le soir, une livraison a lieu et bénéficie de la surveillance des agents dont Led Dent. Brusquement, toute la technologie tombe en rade. Parmi les ombres, se glisse une femme armée d'un katana...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec son casting 4 étoiles, le premier opus de Tokyo Ghost avait su attirer l'attention. Très en vogue et tout aussi inspiré ces dernières années, le scénariste Rick Remender imaginait un univers de science-fiction que mettait parfaitement en scène l'excellent dessinateur Sean Murphy et son coloriste Matt Hollingsworsth. Évoquant pèle-mêle l'école 2000A.D. ou même certains récits de Frank Miller comme Ronin, cette nouvelle série révélait ses qualités au fur et à mesure que l'on parcourait ses pages. Annoncé comme le dernier opus, ce second tome termine le parcours de Led Dent, cet agent musculeux, brutal et à l'esprit parasité par les technologies modernes, mais aussi celui de son âme-sœur, la déterminée Debbie Decay. L'histoire proposée par Rick Remender nous montre les limites de ce système où le progrès est devenue une véritable perversion pour l'Humanité et son intellect. En sus, courses-poursuites, combats, trahisons et autres coups du sort vous feront passer un moment de lecture agréable. Le récit est cependant moins percutant et certaines séquences ont presque l'air de redite. Côté visuel, la collaboration entre Sean Murphy et Matt Hollingsworth fonctionne bien, même si ce second album offre moins l'occasion aux artistes de nous en mettre plein la vue par le biais de panoramas et autres décors travaillés. Tokyo Ghost se termine donc de manière moins flamboyante mais reste très au-dessus de la majeure partie de la production du même genre.
