L'histoire :
En cherchant à comprendre son passé et éclaircir les nombreux points obscurs qui y figurent, Diana comprend qu'elle a toujours été manipulée. En se rendant sur Themyscira avec Steve Trevor, elle constate que tout n'est qu'illusion. Elle n'est jamais rentrée chez elle et s'effondre... Steve ne sait pas quoi faire. Avoir une Wonder Woman en état de choc n'est pas une vision qu'il connaît. L'agent de l'A.R.G.U.S. appelle donc son centre d'opération situé sur Kirby Road. Si sa demande est bien réceptionnée, à l'autre bout du fil, ce ne sont pas ses alliés qui s'y trouvent mais la colonel Marina Maru. En compagnie de ses sbires, elle se rend sur l’îlot où Steve et Diana ont trouvé refuge...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Greg Rucka a décidé de passer un grand coup de Karcher sur les origines de Wonder Woman. Entre celles imaginées par William Moulton Marston et celles imposées d'autres auteurs, dont George Perez, les incohérences étaient nombreuses. Le scénariste s'est retroussé les manches et va au final faire trépigner et vibrer plus d'un fan de la belle amazone. Rucka est malin et va poursuivre sur sa lancée l'ultime rebondissement du précédent opus. Diana ne serait jamais revenue sur Themyscira et tout ne serait que manipulation. L'histoire est bien racontée, l'intérêt est toujours maintenu et l'on suit cette longue épreuve pour l'héroïne comme un vrai supplice. Elle qui est si gentille a t-elle mérité un tel sort ? Si certaines directions prises par le récit ne feront pas l'unanimité, ce Rebirth reste plaisant. Visuellement, Liam Sharp réussit fort bien les compositions de ses planches, là où Bilquis Evely offre des planches moins fouillées. Renato Guedes, qui s'occupe du prologue, n'est pas non plus au top. Un troisième tome très correct et qui convaincra les fans les plus assidus de la mythologie de l'amazone la plus célèbre des comics.