L'histoire :
Les équipes du colonel Maru se ruent à l'assaut. Steve Trevor aide Wonder Woman à combattre tous ces mercenaires. L'amazone comprend qu'ils sont là pour distraire leur attention et faire diversion. Cela permettra à Maru de cibler plus facilement son ennemie. Steve s'occupe des soldats et Wonder Woman s'écarte de la bataille. Malgré tout, Maru a le temps de tirer sur elle. L'amazone se protège au dernier moment avec son armure et met rapidement fin à la mission du colonel. Veronica Cale apprend aussitôt la nouvelle : elle s'attendait à l'échec de Maru mais Wonder Woman a été plus rapide que prévu. Le danger est proche désormais et la guerrière va mettre peu de temps pour la rejoindre. Veronica ne traîne pas et lâche les deux dobermans, Phobos et Deimos transformés en chiens. Le but est simple : ouvrir un portail pour accéder à Themyscira, la terre des amazones. Wonder Woman et Steve arrivent au même moment. Elle est furieuse contre Veronica et ne croit plus en la Terre de ses ancêtres. Le combat commence contre Cheetah mais les deux adversaires s'arrêtent rapidement. Un arbre grandit et s'ouvre, dévoilant un immense passage. Veronica s'y engouffre, suivie de près par Wonder Woman ...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Greg Rucka continue sa version Rebirth de Wonder Woman. Le récit se tend de plus en plus avec une opposition forte entre l'amazone et Veronica Cale. Cet opus révèle également quelques éléments sur le fameux monde des Amazones. C'est d'ailleurs la partie la plus intéressante de l'album : la réécriture de la mythologie et la vision des Dieu antiques sonnent juste et réinventent quelque peu le mythe autour de Wonder Woman. Malheureusement, tout le reste est bien décevant : les rebondissements sont répétitifs et les scènes mièvres au possible. On lira souvent des dialogues quasi ridicules, où la farouche fille d'Hippolyte se transforme en femme insipide et sans charisme : un comble quand on connaît la terrible guerrière amazone ! Même si Rucka tente de moderniser le personnage, il est dommage de lui enlever toutes ses qualités. Les revirements et les constantes tensions avec Cheetah et Cale finissent également par lasser. Seuls les quelques flashbacks qui rendent hommage au personnage féminin de la JLA valent le coup. Le dessin est également très irrégulier suivant les auteurs. Liam Sharp a un style puissant mais le trait de Bilquis Evely est trop longiligne. Wonder Woman est toujours en quête de son identité : cela tombe presque bien, car nous aussi !