L'histoire :
Tenue secrète pendant des années, l’existence des G.I. Joe a été révélée il y a peu au grand public peu avant d’affronter l’organisation Cobra sur le sol américain lors de la bataille de Warrenton dans l’Ohio. Mais tandis que Duke et ses hommes continuent d’incarner la partie visible des G.I. Joe, certaines opérations doivent encore de se dérouler en secret, loin des yeux de la population et des institutions publiques. C’est ainsi que Scarlett, l’un des meilleurs agents des G.I. Joe, a pris la tête de l’équipe Special Missions pour mener une opération clandestine dans les eaux de l’Atlantique Nord. En effet, elle doit mettre la main sur un butin de 40 milliards de dollars qui repose dans la coque d’un navire échoué... mais le coin est infesté de requins ! Qui plus est, la terrible Baroness a elle aussi décidé de faire main basse sur ce trésor afin de pouvoir retrouver les grâces de Cobra Commander suite à l’échec de sa dernière mission. Mais de son côté, le sinistre Serpentor, le leader du Cercle, la branche religieuse de Cobra, qui a officiellement prêté allégeance à Cobra Commander reste tapis dans l’ombre, mais il semble cependant bien décidé à ne laisse gagner personne d’autre que lui concernant ce trésor...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Suite aux sorties respectives de G.I. Joe Homefront et G.I. Joe Threat Matrix, la franchise Hasbro a pu se relancer auprès de nouveaux lecteurs, permettant ainsi des points d’entrée nouveaux. Du coup, c’est maintenant au tour de G.I. Joe Special Missions de pointer le bout de son nez. Concocté par une équipe créative composée de Chuck Dixon et Paul Gulacy, ce G.I. Joe Special Missions : Crush Depth se place d’entrée de jeu comme une aventure sous le signe de l’action pure et dure. Ainsi à la différence des séries précédentes, ce one-shot ne cherche pas à mettre en place un scénario alambiqué mais plutôt de renouer avec l’univers primaire de la licence G.I. Joe. Inutile de dire que Chuck Dixon ne fait pas dans la dentelle avec son récit de chasse au trésor dans des eaux infestées de requins et d’ennemis en tous genres. Du côté des dessins, Paul Gulacy a opté pour des trais fins et une mise en images bien pensée. Et même si la partie graphique reste classique, force est de constater qu’elle colle bien au scénario ! En définitive, voilà un bon petit comic book qui propose de l’action, de l’action et encore de l’action. Il n’est donc pas utile de brancher son cerveau et ses neurones pour s’intéresser à ce récit. Et ça, ça fait du bien !
