L'histoire :
Fin 2219. Le vaisseau de combat Hasdrubal des marines de l’USCM est en orbite autour de la planète LV-797. À son bord, le capitaine Paget est en charge du commandement d’une trentaine de militaires en plus de M. Lorimer, un émissaire de la Weyland-Yutani en charge de mettre en place des colonies sur des planètes vierges, dans le cadre du programme Nouveaux-Mondes. À ce titre, le puissant conglomérat a réquisitionné le vaisseau de l’USCM pour mettre fin aux activités illégales de prospecteurs de la société concurrente Seegson sur LV-797. Arrivés sur les lieux, les soldats se retrouvent au milieu d’une jungle luxuriante et y découvrent les installations des prospecteurs complètement vides, sans aucune trace de vie récente. De plus, une patrouille de Marines vient de découvrir un mystérieux vaisseau échoué dans la jungle. Alors qu’ils s’en rapprochent pour l’inspecter, les militaires sont décimés par un ennemi invisible. Le capitaine Paget et ses hommes vont dès devoir faire face à une menace qui veut de toute évidence les éliminer...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour ce premier tome du second cycle Prometheus : Life and Death consacré à l’univers étendu du film Aliens, Le Retour, de Ridley Scott, l’équipe créative composée de Dan Abnett (scénario) et Brian Albert Thies (dessins) a choisi de frapper fort en mettant les Predators au centre de ce récit. Ainsi, après un contexte rapidement mis en place, on rentre vite dans le vif du sujet dès l’arrivée des Marines sur la planète LV-797. En effet, tout comme le film Predator de John McTiernan, les militaires vont devoir faire face à un ennemi invisible et redoutable. À ce titre, le tandem Abnett / Thies multiplie les clins d’œil au long métrage de 1987 (notamment dans les armes utilisés par les différents personnages) afin de s’imprégner totalement de l’univers des Predators. Et même s’il n’est pas question de Xénomorphes ou d’Ingénieurs dans cette histoire basée sur l’action pure et dure, on sent que les trames scénaristiques développées en toile de fond du récit vont amener plus tard à une rencontre très musclée entre toutes les entités extra-terrestres et les humains. Tout comme la saga Prometheus : Fire and Stone, on n’apprend pas grand-chose sur les tenants et les aboutissants des aliens mais on sent que tout est mis en place pour que les deux cycles s’entrecroisent et amènent des points d’entrée nouveaux dans l’univers étendu d’Aliens. Du côté des illustrations, Brian Albert Thies délivre un trait énergique qui apporte une ambiance plutôt singulière mais très lisible. De plus, l’artiste a opté pour une patine à l’ancienne grâce un encrage très marqué, ce qui donne un côté volontairement brut à l’ensemble. Un parti pris payant, donc ! Au final, le premier tome de Prometheus : Life and Death consacré aux Predators tient toutes ses promesses et annonce du bon pour la suite !