L'histoire :
Après des années d’une âpre lutte ponctuée de coups bas, de trahisons et de violence incontrôlée, l’équipe des G.I. Joe a enfin fini par mettre Cobra à terre et ce, pour de bon ! Mais à l’arrivée des Transformers qui a vu la planète devenir le champ de bataille des Autobots et des Decepticons, les choses se sont compliquées. En effet, les G.I. Joe ont été incorporés aux Forces de Défense Terrestres pour combattre Megatron et ses fidèles et après une guerre sanglante, certains Transformers ont décidé de vivre sur Terre autour d’Optimus Prime, loin des humains. Mais c’était jusqu’à ce que Joe Colton (fondateur des G.I. Joe) et Miles Mayhem (fondateur de M.A.S.K.) ne décident de les chasser et de les renvoyer sur Cyberton. Pendant ce temps, les terribles Dire Wraith, des entités extraterrestres polymorphes ont pris peu à peu le contrôle des hautes sphères humaines pour asservir la Terre. Sur Cyberton, les choses ne sont pas mieux : les Visionaries, ces êtres venus d’un autre univers où tout est régi par la magie, cherchent à contrôler la planète. Que se passerait-il si leur magie parvenait jusqu’à la Terre ? Des dinosaures ! Des reptiliens ! Le monde devenu magique est la proie de Cobra qui a la ferme intention de regagner ses galons d’antan en provoquant l’avènement d’une force démoniaque colossale. Mais une équipe de soldats aguerris menée par la téméraire Scarlett est chargée d’empêcher la fin du monde...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Attention ! Voilà un récit complètement déjanté écrit par Aubrey Sitterson qui part dans tous les sens un peu à la manière des What If ? de la belle époque. Pour ce faire, l’histoire part du point où la magie des Visionaries touche la Terre, permettant ainsi pour le scénariste de partir allègrement dans tous les sens en faisant se croiser G.I. Joe, Cobra avec Baronness en tant que Cobra Commander, Transformers, M.A.S.K., reptiliens, dinosaures, etc. Autant dire qu’il y a à boire et à manger dans ce récit bourré d’action et d’humour. Et comme si cela ne suffisait pas, Sitterson développe aussi des intrigues dans une réalité parallèle et propose trois fins alternatives dont une écrite par Paul Allor. Bref, ce Scarlett’s Strike Force est un joyeux bordel difficilement compréhensible pour le quidam qui n’a pas lu les comics Revolution. Du côté de la partie graphique, Nelson Daniel réalise un travail sympathique même si parfois on a du mal à y voir clair dans les scènes d’action. Les dessins de Corey Lewis sont eux taillés pour le jeune public et dénotent un peu. Ceci étant, le côté déjanté du récit permet de contrebalancer ce petit défaut... En définitive, Scarlett’s Strike Force est un comic book sympathique même s’il n’apporte rien de spécial au schmilblick de la saga Revolution ! C’est le moyen idéal de poser le cerveau et de rentrer dans cet univers allumé où la bagarre figure sur chaque planche !
