L'histoire :
C’était la guerre. Machines contre machines sur une planète lointaine. Une planète lentement mais sûrement enserrée par la glace. Tandis que la faune et la flore locale commençaient à succomber aux morsures du froid, les deux armées continuaient de livrer bataille. Infatigables. Implacables. Le combat ne finirait qu’une fois l’autre camp détruit et nul ne connaitrait de paix sans victoire. Or, à l’aube d’une ère glaciaire, un groupe de belligérants décida de cesser le combat. Leurs batteries quasiment vides et le froid affectant leurs performances, ils se réfugièrent dans l’étreinte chaleureuse des entrailles de la planète. Ils se reposèrent là sans crainte d’être découverts par l’ennemi et demeurèrent en veille en attendant de meilleures conditions climatiques à la surface, à l’abri durant des siècles, des millénaires, des éons... Un beau jour, l’Autobot Bumblebee est réveillé par des bruits sourds. Violents. Est-ce une attaque perfide des Decepticons ? Faut-il réveiller Optimus Prime ? Avant de prendre une telle décision, le Transformer décide d’aller voir d’où vient ce bruit. Il découvre alors une planète qui a complètement changé. Elle est habitée par une forme de vie plutôt primitive mais qui semble créative : les humains. Ces derniers construisent le chemin de fer...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Quelques mois après la sortie d’un Transformers vs Terminator de belle facture, on ne s’attendait pas à quitter un univers futuriste très prégnant pour se retrouver au temps des machines à vapeur avec des personnages historiques comme Mark Twain ou Jules Verne et ce, au beau milieu de l’Ouest américain ! Et pourtant, ce parti pris audacieux du scénariste Chuck Dixon s’avère payant. En effet, l’auteur propose une relecture nouvelle de l’arrivée des Transformers sur Terre avec en toile de fond l’Amérique du XIX siècle, à l’ère de l’industrialisation et de la construction de machines à vapeur. Dixon fait donc rapidement et habilement le lien entre l’univers des Transformers et les ambiances steampunk, le tout au travers d’une toile de fond de course au chemin de fer, de guerre de sécession et de beaucoup d’actions. Du côté du graphisme, Guido Guidi délivre des traits énergiques assez académiques mais plutôt bons : ça permet au lecteur de s’y retrouver... Ce n’est pas toujours de haute volée, mais ça reste visuellement agréable. Au final, ce récit original de Transformer : Hearts of Steel est plutôt intéressant et permet d’aborder l’univers des Transformers sous un angle nouveau. Ça fait du bien un peu d’originalité, quand même !
