L'histoire :
La guerre entre les G.I Joe alliés aux Transformers contre Cobra et les Decepticons a commencé au sein de la forteresse Maximum, dont le cerveau a été contaminé par la terrible Blackarachnia. Du côté de Decepticobrapolis, le centre secret ennemi, Destro espère prendre le pouvoir suite à la disparition de Cobra Commander. À ce titre, Megatron lui a donné une arme, un symbole qui est sensé lui donner la légitimité pour prendre la place de son chef. Car en effet, même mort, ce dernier est plus populaire que jamais et pourrait se réveiller du pays des morts à tout moment. Et que ferait Destro si c’était le cas ? Reviendrait-il à sa place dans l’ordre et dans le calme ? Une chose est sûre c’est qu’il ne compte pas redevenir comme avant et alimenter l’égo futile de Cobra Commander. Il est temps de prendre la tête des fidèles du culte Cobra. Devant le corps de l’ancien leader, Destro compte bien se servir de l’arme donnée par Megatron pour s’assurer que Cobra Commander est bien mort. Mais lorsqu’il lui enlève son masque, c’est la stupéfaction : c’est un simple soldat ! Où est donc passé le leader suprême des forces Cobra ? De son côté, Scarlett est entre les mains d’une équipe médicale d’un hôpital psychiatrique et son esprit se perd peu à peu... Elle est persuadée que les G.I. Joe et les Transformers n’existent pas et qu’ils ne sont en réalité que de simples jouets pour les enfants !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On prend les mêmes et on recommence ! Quelques mois après la sortie du premier tome de la série Transformers vs G.I. Joe, Tom Scioli et John Barber reviennent et ont bel et bien décidé de passer la seconde. En effet, le duo a décidé, avec cette série, de rendre un hommage aux comics des 80’s, tant sur le fond que sur la forme, en mettant en place un récit qui part (volontairement) dans tous les sens et des dessins et une mise en page (volontairement) amateurs. Qui plus, Tom Scioli a poussé le vice à coloriser l’ensemble avec des couleurs ternes, limite passées, de façon à donner l’aspect d’un comic book édité sur du papier maintes fois recyclé... Ce tome 2 de Transformers vs G.I. Joe suinte donc les années 1980 par tous les pores et se positionne avant tout comme une madeleine de Proust pour les lecteurs les plus âgés. Les plus jeunes risquent de ne pas s’y retrouver...En ce qui concerne le récit, Tom Scioli et John Barber ont pris le parti de mettre en place une histoire abracadabrantesque bourrée d’actions et d’humour qui se déroule sur Terre, dans l’espace avec pas mal de retour dans le passé... Bref, il y a à boire et à manger tant les scénaristes reprennent à leur compte toute la surenchère des comic books d’antan, quitte à bien forcer le trait ! Du côté des dessins, Tom Scioli a opté pour des graphismes volontairement foutraques et mal proportionnés dans l’esprit des fanzines d’il y a quelques décennies avec des lettrages faits à la main... En définitive, on sent que derrière leur jusque-boutisme décérébré, Tom Scioli et John Barber connaissent leur classique sur le bout des doigts.
