Quand on questionne ses pairs sur les géants actuels du 9ème, le nom de François Boucq revient souvent. Auteur complet et éclectique, Boucq s’amuse autant de partitions philosophico-absurdes (La mort et Lao-Tseu) qu’il s’éclate à aborder très sérieusement des registres plus réalistes (Le Janitor, Le bouncer). Et bien sûr, il déroule systématiquement un dessin d’une précision et d’une aisance rares. Nous avons profité du vernissage de l’exposition que le musée Dali lui consacre (Paris, quartier Montmartre), à l’occasion de la sortie de son dernier Jérôme Moucherot (chez le Lombard), pour interviewer ce grand monsieur de la BD, dans une zone « monastique » du musée. Or qui dit monastique, dit vin de messe...