L'histoire :
Aujourd’hui, Sakurako et Yori prient dans la chapelle de l’école. Les fans de Sakurako les observent avec fascination tant la demoiselle a l’air d’une sainte vierge. Elles sont loin de se douter que les prières de leur idoles se tournent vers un manga boy’s love. A la fin de cette séance, Yori interroge Sakurako sur l’identité des deux garçons du train. Son amie ne peut hélas pas lui répondre et se retrouve bien embarrassée. Elle est sauvée de la situation par la sonnerie de son portable. Il s’agit justement des deux garçons, Mâsâ et Ritsu, qui lui annonce qu’ils vont ralentir la cadence de leur travail et qu’elle va donc avoir le droit à une semaine de vacances. En rentrant chez elle, Sakurako s’empresse de se mettre en mode « geek » et de profiter de son temps. C’est alors que sa mère entre dans sa chambre et lui propose de venir à une réception le samedi qui vient. Sakurako accepte sans se douter que Meg Maria sera de la partie...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec ce second volume, le récit s’envole et dévoile enfin sa complexité. Il n’est pas surprenant de voir que l’un des deux mangakas commence à s’emballer pour Sakurako, mais la relation entre les deux jeunes gens n’évoluent quant à elle pas de manière classique du tout. Le caractère complètement barré des personnages n’y est pas étranger : en plus de générer de la surprise grâce aux rebondissements inattendus, cela provoque également pas mal de rires tant cela vire systématiquement au n’importe quoi. De plus, on en apprend plus sur les motivations des garçons : on ne saisit pas encore l’objectif final leur « mission », mais on est enfin sûr et certains que Sakurako n’a pas été choisie par hasard. En outre, leur passé s’éclaircit un peu et confère un peu de tension sentimentale l’ensemble. Cette dernière est d’ailleurs encore un peu plus rehaussée lorsque l’amitié de Yori et Sakurako commence à subir des dommages suite aux mensonges de l’héroïne. On est donc toujours emballé par le récit qui poursuit dans la même veine que le volume précédent tout en y ajoutant plus de rythme. Les graphismes continuent de jouer sur la dualité entre les apparences soignées des personnages et leurs fantasmes délirants, nous charmant quelle que soit l’optique considérée. On apprécie donc toujours ce journal et il est évident qu’on sera là au 3ème volet !