L'histoire :
Tatau est un jeune garçon qui souffre de la maladie des os de verre. Extrêmement fragile, il est souvent pris pour cible par ses camarades de classe qui voient d'un mauvais œil les gentilles attentions des professeurs et autres villageois. Orphelin, Tatau a une véritable passion pour les jeux vidéo et, alors qu'il vient enfin d'acquérir la PS12, il se fait poursuivre par deux autres élèves. Heureusement, son professeur Mister Big intervient et, pour stopper les petits voyous, utilise une sorte de pouvoir. Cette faculté proviendrait de son tatouage... Tatau va ensuite faire la rencontre d'Ink, la fille de son prof. Cette dernière souhaite l'aider et l'emmène chez Buze Bizarre, un type considéré par beaucoup comme un peu étrange. Celui-ci est tatoueur et pourrait bien changer la vie de Tatau...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après Tony Valente (Radiant) et Guillaume Lapeyre (City Hall), les éditions Ankama continuent d'offrir à des artistes issus de la bande dessinée franco-belge l'occasion de s'essayer au registre des mangas. Emmanuel Nhieu s'est fait connaître avec Nocturnes Rouges et se lance ici dans une série en trois tomes nommée Burning Tattoo. Il y dépeint un monde original semi-moderne avec un héros atypique nommé Tatau. Celui-ci est orphelin, a la maladie des os de verre et est souvent la cible de ses camarades. Sa vie va changer le jour où il recevra un tatouage pas comme les autres. Idée simple et pour le moins judicieuse, Emmanuel Nhieu transcende son personnage et lance alors l'aventure avec un grand A. Agréable à suivre, l'histoire prend son temps pour installer son univers et ses protagonistes. L'auteur conserve ses habitudes et place des références et des jeux de mots en nombre. Les dessins sont bons et Emmanuel Nhieu prouve qu'il s'est parfaitement adapté au découpage du manga. Voici un début fort sympathique !