L'histoire :
Pym Eoliath est un jeune sacrieur qui rêve souvent qu’il accomplit nombre d’exploits contre les créatures d’Amakna. Seulement, c’est souvent durant les cours que cela se produit et son professeur, Arimath Numbrus, ne peut rien faire d’autre que de lui mettre une retenue. Il se voit alors confier la tâche de rapporter des livres dans la réserve de la bibliothèque au rayon Magie Xélorique mais, sur le chemin, ses amis lui demandent de participer à un défi de boufbowl ! Pym dit alors qu’il va se dépêcher mais, à peine est-il arrivé dans la salle qu’il fait tomber tous les livres. Pym a alors l’idée de lire un des ouvrages afin de trouver un sort de téléportation. Seulement, rien ne va se passer comme prévu puisque le jeune sacrieur va se retrouver en un lieu qu’il n’a jamais vu. Pym essaie à nouveau d’utiliser le sort mais cela ne fonctionne plus. Il décide donc de partir à la découverte de l’endroit dans l’éventualité de trouver un zaap. A défaut, il va tomber sur un autre individu, Wanoklox, qui lui dit être perdu lui aussi. Tous les deux vont découvrir diverses sculptures, croyant au départ qu’il s’agit de statues Koalak ou de l’île de Moon, mais celles-ci semblent bel et bien inconnues…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Décidemment, l’univers de Dofus semble inépuisable, jugez plutôt : Dofus Monster, Dofus Arena et Pandala (toutes chez Ankama). Adapté du jeu éponyme, ce nouveau titre nous raconte l’histoire de Pym, un apprenti magicien qui va se battre contre des forces démoniaques. Le scénario est assez intéressant mais, au bout de quelques chapitres, on constate quelques différences par rapport à la série initiale. Plutôt destiné aux plus jeunes, l’humour est beaucoup moins présent, moins porté sur les jeux de mots et les allusions à d’autres séries, les gags paraissant quelque peu simplistes. Les événements s’enchaînent assez rapidement (trop ?) et l’on a quelque peu du mal à s’attacher aux personnages. Ces derniers sont assez proches du design du jeu mais l’on constate un léger manque de finition. En effet, l’encrage est quasi-inexistant et laisse des planches souvent très claires, donnant l‘impression qu’elles sont vides ! Cela est aussi du aux traits qui sont très fins. Le bilan de ce premier tome est plutôt mitigé, contrairement à Dofus Monster par exemple, mais l’on note quelques points positifs comme la narration et la qualité des traits qui, s’ils progressent encore, devraient faire apprécier ce titre à un plus grand nombre, et pas qu’aux plus jeunes…