L'histoire :
Sur l'île de Feudala, Bob montre à ses amis sa nouvelle trouvaille, au lieu du traditionnel entraînement, il joue à la marelle associant force, équilibre et adresse. Seulement, certains ne partagent pas la même vision des choses et c'est le cas de Boris son frère qui envoie ad patres les amis du petit firefoux. Les deux frères n'ont pas vraiment le temps d'approfondir le sujet car deux guerriers iops s'approchent d'eux. Heureusement pour les firefoux, ceux-là ne sont pas très forts et, devant l'impuissance de ceux-ci, Boris en profite pour dévoiler à Bob quelques techniques secrètes. De retour au village, Bob part retrouver son père, le chef des firefoux. Ce dernier est totalement paranoïaque et, après un rêve, pense que l'un de ses fils, Bob en l'occurrence, serait tenté de prendre sa place en l'assassinant. Lorsque le petit firefoux apprend cela, il fond en larmes mais cela n'émeut pas son père qui demande à Boris de se débarrasser de Bob afin de s'assurer de celui qui prendra sa place.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le succès de la série Dofus ne se dément pas, jour après jour, la série gagne de nouveaux lecteurs et ce, pour le plus grand bonheur de celui à l'origine du concept : Tot. Sur la collection Monster, il n'est pour le moment intervenu que sur le tome 3 où il est, avec Ancestral Z et Mojojojo, revenu sur les origines d'un personnage quelque peu mystérieux, le Chevalier noir. Donc pour, ce tome 4, c'est à nouveau la vision d'un auteur inhabituel sur la série. Neyef, de son vrai nom Romain Norma, nous livre ici sa première œuvre, son trait est assez fin et l'ensemble est doté de trames plutôt bien utilisées. Son chara design est assez original et l'ensemble est correct. Pour un premier titre, on perçoit de belles promesses. Concernant le scénario, nous suivons le parcours de Bob, un firefoux, qui pour se venger de la traîtrise de ses proches doit subir les épreuves d'un entraîneur pour le moins particulier. Le récit nous permet de découvrir un peu mieux la faune sévissant sur Amakna, il s'avère également très fidèle aux autres titres de la série, notamment au travers d'un humour bon enfant. Bien au-dessus en terme de qualité que le poussif Dragon cochon de Gilles Arris, mais en deçà du Chevalier noir ou de l'excellent Chêne mou, ce Firefoux est divertissant.
