L'histoire :
C’est le jour de la rentrée et la mère d’Akira vient réveiller la demoiselle. En soulevant la couette, elle se rend compte que son fils est lui aussi dans le lit et le vire de là avec un grand coup de pied. Une fois réveillée, Akira enfile son uniforme et, malgré sa réticence, se fait emmener par son frère à la gare. A peine a-t-elle fait quelques pas hors de la voiture que son portefeuille tombe de sa poche. Heureusement, une jeune fille le ramasse et le lui rend. Un peu honteuse, Akira a envie de rentrer chez elle mais son frère l’en empêche. Une fois sur le quai de la gare, Akira attend son train mais elle trouve que l’homme qui attend derrière elle est un peu trop près. Elle aperçoit alors la fille qui lui a ramassé son portefeuille et décide d’aller attendre derrière elle. Dans le train, elles sont l’une à côté de l’autre et un pervers en profite pour leur peloter les fesses. Agacée, Akira se retourne et lui met une claque. La jeune fille la remercie avant de s’en aller, sans savoir qu’elles se connaissent déjà. En fait, elles étaient ensemble en primaire et, grâce à leurs mères, elles vont bientôt pouvoir se retrouver…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Bien que le concept de deux adolescentes qui se retrouvent des années après avoir été amies au CP puisse paraître un peu mièvre, il n’en est en fait rien : cela sert surtout à nous présenter des univers différents et planter un décors à l’histoire. A travers ces deux demoiselles au caractère opposé (Akira est naïve mais extravertie tandis que Fumi est très réservée), l’auteur nous peint plein de portraits de jeunes filles qui découvrent l’amour, les personnages secondaires étant aussi relativement bien mis en avant. Comme l’intrigue se déroule dans des établissements pour filles, les garçons sont mis au second plan et il y a beaucoup de relations homosexuelles qui ne vont, pour la plupart, pas plus loin que des bisous. Sans jamais en rajouter et toujours dans la justesse, les sentiments sont décrits avec subtilité et réalisme. Les graphismes sont quant à eux corrects mais n’ont rien d’exceptionnel : il y a pas mal de décors mais ceux-ci sont mminimalistes, les personnages sont expressifs mais manquent de finitions, le tramage est soigné mais manque parfois de présence… Un premier volume qui séduira plus par son scénario que ses dessins donc, et qui nous donne envie d’en savoir plus sur les personnages.