L'histoire :
Fumi ne veut pas venir à la répétition de la pièce de théâtre car cela la gêne de revoir Kyôko. Sugimoto insiste pourtant pour qu’elle vienne mais rien n’y fait et, finalement, la demoiselle s’y rend toute seule. Fumi regrette un peu de lui faire de la peine et rêverait d’oser dire qu’elle change d’avis. Malheureusement, sa timidité est trop grande et elle n’arrive pas à prononcer un seul mot en voyant sa petite amie s’éloigner. Une fois au club, Sugimoto se montre aimable avec tout le monde et sa popularité est telle que des camarades lui offrent le gâteau qu’elles ont fait en cours de cuisine. Akira se dit alors que cela doit mettre Kyôko dans l’embarras et décide donc d’éloigner cette dernière de cette ambiance en prétextant avoir besoin d ‘aide pour porter des tasses. Un peu plus tard, Kyôko reproche à Sugimoto d’agir comme s’il ne s’était rien passé alors que c’est exactement ce qu’elle lui avait demandé après s’être fait jetée. En fait, Kyôko n’arrive pas à accepter la situation et continue de se montrer collante mais Sugimoto préfère agir comme si cela n’était qu’un caprice...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce deuxième volume se concentre essentiellement sur la relation entre Fumi et Sugimoto ainsi que ses dommages collatéraux. En effet, Kyôko n’arrive pas à oublier ses sentiments malgré qu’elle se soit fait jeter et cela met tout le monde mal à l’aise, qu’il s’agisse de celle qu’elle aime, de Fumi ou bien encore d’Akira qui se préoccupe d’elle. De plus, c’est également l’occasion d’en apprendre plus sur Sugimoto qui était jusque là encore assez énigmatique : on découvre sa famille, son passé et ses sentiments à l’égard de son professeur. Par ailleurs, Fumi et Sugimoto font une grande avancée dans leur relation en s’avouant clairement leurs pensées mais cela ne va pas prendre la tournure escomptée. Tout en douceur et subtilité, l’auteur mène son récit de façon réussie et arrive à nous transporter dans son histoire en faisant en sorte que chacune des filles soit attachante. Malgré un découpage assez classique et des décors très peu présents, les graphismes s’avèrent légers mais agréables, jouant principalement sur les expressions des personnages. Une suite appréciable donc, qui fait persister le charme de cette série.