L'histoire :
Ken’oh est de retour dans sa capitale mais n’est pas revenu seul puisque Ryuga, le loup céleste, l’a accompagné et est devenu son nouveau bras droit. Soga et Reina ont du mal à accepter la décision de Raoh et, alors que des hommes attaquent la ville, Ryuga fait la démonstration de ses talents au combat, venant faire taire certaines pensées. Seulement, alors que les ennemis abandonnent, le loup céleste ne leur accorde pas la pitié et commence à les tuer les uns après les autres. Soga intervient et s’oppose à cette exécution sommaire : cela créant des tensions, il finit par se battre avec Ryuga et lui brise sa prothèse. Ce dernier explique alors à l’un des deux amis de longue date de Raoh qu’il souhaite, à l’instar de son Empereur, établir la paix d’une façon ou d’une autre, et que si c’est la peur qui fonctionne, alors il la fera régner. Soga et Ryuga se comprennent enfin et, lors des batailles suivantes, aucune pitié ne peut leur être exigée. Peu après, Raoh apprend par l’un de ses informateurs qu’un nouveau seigneur de guerre appelé King ferait des vagues aux frontières de son territoire...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec La légende de Raoh, les amateurs de Hokuto no Ken sont ravis car ils découvrent volet après volet une série de qualité qui, arrivée au quatrième opus, se place parfaitement dans l’univers créé par Buronson et Tetsuo Hara. Certes, les dessins de Yuko Osada sont très différents de ceux de Hara mais le mangaka réussit à faire dégager de chacune de ses planches une ambiance similaire à celle émanant de la série principale. Dans ce nouveau volume, Raoh continue sa quête et s’entoure d’un personnage dont le nom ravira les fans : Ryuga. Bien décidé à aider l’Empereur à gouverner sur le monde, le nouveau bras droit de Raoh s’attire dans un premier temps la jalousie des amis de ce dernier avant qu’ils ne partagent les mêmes idées. Malgré un récit typiquement Buronson, c’est à dire carré et pas très original, La légende de Raoh assure pleinement son rôle, à savoir compléter la saga Hokuto no Ken de façon efficace. Voilà une série qui, au départ, n’est autre qu’un produit dérivé lambda, mais qui finit par devenir aussi intéressante que celle dont elle s’inspire.