L'histoire :
Rei a blessé au visage son adversaire, et il n’en faut pas plus à celui qui représente l’étoile de la beauté pour devenir presque hystérique. Ce dernier lui apprend que sa haine envers lui remonte à bien longtemps, le jour où pendant un infime instant, il est resté en admiration devant l’une des techniques de Rei. Ne pouvant se résoudre à avoir admiré quelqu’un d’autre que sa propre personne, il a juré ce jour-là de le tuer de la manière la plus humiliante possible. Malgré ce discours, l’attaque suivante ne touche pas non plus Rei, qui continue quant à lui à défigurer de plus en plus son adversaire. Finalement, Yuda utilise une traîtrise et l’un de ses sbires fait sauter le barrage afin d’inonder le village et de rendre ainsi Rei incapable de « s’envoler ». Yuda lance alors la contre-attaque et assène de nombreuses blessures à Rei. Tandis que Ken est parti s’occuper de reboucher le barrage, Rei continue de prendre des coups, jusqu’au moment où Yuda décide de l’achever…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après la fin du combat contre Yuda dont les motivations, une fois rendues publiques, se trouvent être assez risibles, le scénario repart encore une fois vers un nouveau poing sacré du Nantô, mais le résultat s’avère cette fois-ci bien plus intéressant. Ken rencontre en effet l’étoile de la bonté et ce dernier organise la résistance contre le plus fort de tous ceux qu’on appelle les poings sacrés, à savoir Souther, l’empereur qui a remplacé Raoh depuis que ce dernier n’est plus dans les parages. Pas mal de (vrais) combats, donc, et surtout un scénario qui redevient vraiment intéressant : Rei meurt de façon tragique, un flash-back nous présente comment l’étoile de la bonté à déjà croisé la route de Ken lorsqu’il était plus jeune, Raoh sort enfin de sa retraite, et tout ce petit monde se bat maintenant pour de vraies raisons, ce qui change un peu des méchants d’opérette comme Yuda pour ne citer que le dernier en date. Sans vraiment changer fondamentalement la recette (des gros balèzes qui se mettent sur la tronche au milieu des brutes de base et des gens normaux), les auteurs arrivent pourtant à faire gravir un échelon à la série et à en relancer l’intérêt qui était en forte baisse. Graphiquement, le niveau continue de s’améliorer de manière constante comme c’est le cas depuis le début de la série, et cet aspect est surtout visible lors des combats qui sont de mieux en mieux mis en scène. Voilà l’un des meilleurs volumes de la série jusqu’ici.