L'histoire :
Maintenant que Saitô a réussi sa mission, le voilà parti sur un nouveau cas : celui de Yuri Shirai. La demoiselle a toujours fréquenté des écoles de filles, a des parents très stricts et un fort niveau d’éducation. Dans ces conditions, Saitô va devoir ruser pour lui faire renouveler son contrat des cours d’anglais à domicile Peach puisque lui-même ne parle qu’un anglais de collégien. Comme d’habitude, il prend alors la jeune fille en filature pour essayer d’en apprendre un peu plus sur elle et sur la manière dont il pourrait la convaincre de re-signer un contrat. N’ayant rien découvert de particulier, Saitô rentre chez lui et n’est pas surpris de voir que Momoka a disparu, surtout après leur dernière soirée catastrophique. Il trouve néanmoins une lettre sur la table basse du salon et croit à une lettre d’adieu. Pourtant, le mot contient seulement « regardez l’ordinateur ». Se retournant, il découvre un autre papier collé sur l’écran qui lui indique de regarder au dessus de lui. Saitô lève alors les yeux vers la mezzanine où un troisième mot lui indique « je vous ai bien eu ». Croyant que la jeune femme lui a fait une méchante farce avant de s’en aller, il monte l’escalier et décroche le papier avec rage lorsqu’il est interrompu par un coup de fil de sa mère. Il redescend alors et s’endort ensuite au milieu du salon sans avoir remarqué que Momoka l’attendait en fait cachée en haut de l’escalier pour lui faire une surprise…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après le premier volume posant les bases de cette histoire où l’on découvrait le loser fini qu’est Saitô et son nouveau job improbable de professeur d’anglais à domicile pour jeunes filles en manque de mâle, ce second tome souffre d’un gros manque de renouveau. L’effet de nouveauté est passé et les situations se répètent sans grand intérêt : Saitô ne comprend toujours pas que Momoka est sérieuse et continue de l’éconduire alors qu’il a « tellement envie de niquer ». Son employeuse des cours d’anglais Peach continue de lui apprendre les mystères du sexe comme à un demeuré de première catégorie (ce qu’il est…) et les élèves qu’il doit convaincre sont toujours du même genre, à savoir de fausses ingénues qui changent totalement de personnalité une fois que Saitô a trouvé une faille. Répétitif par rapport au volume précédent, le scénario déçoit donc en n’apportant rien de plus ; pire, les gags sont de moins en moins amusants. Les dessins sauvent heureusement la donne mais les scènes de sexe de ce volume sont malheureusement assez décevantes pour la plupart. En dehors de cela, le trait est précis, suffisamment détaillé et décoré et largement tramé. Les fans d’Evangelion apprécieront le clin d’œil en la guest star de Rei lors du passage à l’hôpital et de l’Eva shogoki lors du délire où Saitô affronte ses anges à lui : des lycéennes coquines. Un volume dispensable à réserver aux fans d’U-Jin et à ceux qui adorent voir de vraies têtes de pervers comme seuls les japonais en font.
