L'histoire :
Maintenant que Gan sait que Saïtô et Momoka se sont unis physiquement, il ne recule plus devant rien pour accomplir sa vengeance. Alors que Saïtô s’entraîne dans un parc tout en discutant de la manière dont il doit s’y prendre pour faire taire le malentendu sur le viol de la sœur de Momoka, un bruit énorme se fait entendre. Il s’agit d’une bombe qui vient d’exploser dans le Chatô building. A l’intérieur, M. Mon reçoit un coup de fil de Gan : ce dernier exige que Saïtô ne soit pas nommé directeur, sinon quoi il fera sauter les 2 autres bombes placées dans le bâtiment. Mais Mon refuse de céder à son fils et ce dernier commet donc l’irréparable : il fait sauter les deux bombes restantes et l’immeuble entier s’écroule ! Saïtô arrive alors pour ne trouver que des décombres : il comprend que M. Mon est mort et s’écroule en pleurant. C’est alors que Meru sort de la fumée environnante et lui apprend que c’est Gan qui a fait sauter l’immeuble pour tuer son père, sans tenir aucun compte des dégâts que cela allait provoquer. Il administre ensuite un médicament surpuissant à Saïtô qui devrait lui permettre de décupler son énergie et ce dernier se rend alors au complexe des buildings de la société du père de Momoka pour se battre en duel avec Gan, là où doit avoir lieu le mariage de ce dernier avec la jeune femme dans 3 heures...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Wow ! Mais qu’est ce que U-Jin avait bien pu fumer avant de pondre ce dernier volume ?! Pratiquement aucun délire ne nous est épargné : les gens s’entretuent violement, Gan fait sauter des immeubles entiers, Saïtô a les cheveux qui blanchissent sous l’effort à cause d’un « médicament » qui le rend super fort, on a le droit à une scène de sexe forcée et glauque et à une sorte de moe déplacé avec une petite fille dont on aurait bien pu se passer... Déjà que le reste de la série oscillait souvent entre le mauvais goût et le n’importe quoi, cet ultime tome est vraiment le point d’orgue de ce scénario barré à outrance ! Pour résumer, Gan a définitivement sombré dans la folie et décide de tout détruire et de tuer tout le monde, même lui et Momoka une fois qu’ils se seront mariés. L’auteur a voulu faire un final énorme mais tout cela ne décolle jamais vraiment et donne surtout dans la surenchère ridicule : les scènes d’actions sont improbables, on n’y croit pas une seule seconde et on ne ressent tout simplement rien. Il n’y a aucune tension malgré les nombreux rebondissements, et aucune empathie pour le héros ou les autres protagonistes. Bref, tout cela est très mal fait. Pour couronner le tout, il n’y a qu’une seule scène de sexe, courte et glauque de surcroît ; le comble pour un manga érotique. Même pas une petite scène coquine finale entre Saïtô et Momoka ! Une fin des plus décevante, à l’image de la série qui, depuis le premier volume, n’aura jamais su nous convaincre.
