L'histoire :
Miyako est une étudiante très sérieuse, ce qui la fait souvent passer pour quelqu’un de réservé. Depuis quelques jours, le prince Wilfred d’Estolie se rend sur le campus et, bien évidemment, de nombreuses groupies sont constamment collées à ses basques. Miyako, elle, se contente d’observer le prince pour soi-disant des raisons pures mais son amie Chiiri est persuadée qu’elle est amoureuse du prince. Du coup, comme elle est la fille d’un ambassadeur, Chiiri fait en sorte que Miyako puisse se rendre à une soirée réservée aux politiciens où sera Wilfred, enfin libéré de ses fans. Pour l’occasion, Miyako met des lentilles et Chiiri lui fait mettre une robe avec un décolleté plongeant et très échancrée. A la soirée, Miyako est très gênée d’être dans une tenue pareille mais sa grosse poitrine attire le regard du prince. Voyant que Wilfred la regarde, Miyako s’avance vers lui : malheureusement, elle trébuche et s’évanouit. Elle finit par se réveiller dans une chambre en compagnie de Wilfried et son majordome Roberto. Ce dernier laisse les deux jeunes gens seuls et le prince tente alors de violer la pauvre Miyako. Heureusement, Roberto intervient à temps mais cela n’est que le début des ennuis pour la demoiselle qui voulait en fait obtenir des informations sur la grand-mère de Wilfred pour son mémoire...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Un beau prince qui tombe amoureux d’une jeune fille ordinaire, cela s’annonce d’emblée comme une version moderne de Cendrillon, mais l’auteur remanie le conte d’une manière détournée et amusante. En effet, les personnages ont des comportements peu ordinaires : Miyako s’intéresse au prince uniquement pour qu’il lui donne des renseignements sur la famille royale (et ce, afin de pourvoir rédiger son mémoire) tandis que celui-ci est un obsédé qui veut absolument lui toucher ses (très) gros seins (et plus, bien évidemment). Vous l’aurez compris, l’histoire n’est pas vraiment sérieuse et, au lieu de nous servir une soupe mièvre, l’auteur nous livre une comédie sentimentale, plus basée sur l’humour que les sentiments. Quant aux graphismes, ceux-ci sont en revanche très classiques mais de bonne qualité : découpage dynamique, personnages expressifs et élancés, peu de décors et beaucoup de tramage de fond... En tous cas, ce premier volet est une agréable surprise : espérons qu’il en soit de même pour la suite.