L'histoire :
C’est l’été et Will souffre terriblement de l’humidité et de la chaleur. Comme il ne supporte pas le climatiseur, Miyako est obligée de l’éventer mais la situation tourne rapidement à la dispute. C’est à ce moment qu’arrive Roberto pour donner un message de la princesse Cecilia à Will : le jeune homme est invité à une réception. Seulement, il faut y aller accompagné et, pour que Miyako accepte de venir avec lui, Will fait miroiter à la jeune femme la visite de la maison d’enfance de sa grand-mère Ristuko. Son plan est efficace puisque la demoiselle accepte de venir mais une surprise de taille l’attend : la réception doit se dérouler à Los Angeles ! De plus, il y aura du beau monde, aussi Roberto va faire suivre à Miyako un terrible entraînement qui repose sur la maîtrise orale de l’anglais et la tenue. Au bout d’une semaine, Miyako est presque prête : Will doit d’abord l’accompagner faire du shopping sur Rodeo Drive pour se trouver une robe de soirée et les chaussures qui vont avec. Le soir arrive enfin mais Miyako n’est pas au bout de ses surprises...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier chapitre qui est un très gros clin d’œil - voire une revisite - au célèbre film Pretty Woman, Miyako va connaître de nouvelles péripéties avec l’arrivée du demi-frère de Will qui va lui promettre de la libérer du chantage du prince en lui fournissant les documents sur Ritsuko pour terminer son mémoire (ouf !). Cela est en fait un prétexte pour faire prendre conscience à la jeune femme que ses sentiments ont évolué et qu’elle ne fait pas que détester le beau Will, d’où le fait qu’elle cède aussi facilement à ses caresses. Heureusement, les sentiments des deux principaux personnages sont mis en avant mais l’humour est toujours de la partie, ce qui fait plutôt bien passer le côté classique et prévisible du scénario : on s’amuse de voir Miyako se faire mener par le bout du nez, puis de voir celle-ci jouer avec le cœur de Will sans s’en rendre compte. Les dessins sont quant à eux classiques (le style fait d’ailleurs penser à celui de Yuki Yoshihara, l’auteur entre autres de Darling) : les traits sont fins et le tramage soigné, les personnages sont tous agréables à l’œil et expressifs, les quelques scènes de câlins ont un soupçon d’érotisme... Bref, ce manga continue de se montrer sympathique et sans prise de tête.