L'histoire :
Après avoir fait des courses dans un centre commercial où chacun a fait les boutiques de son côté, Kôta et Motoharu rentrent à l’appartement. Là, Motoharu contemple les sous-vêtements minuscules qu’il a achetés pour Kôta : il a pris ces petites tenues pour le jeune homme et l’imagine déjà dedans. Pendant ce temps, Kôta reçoit un appel de son ami d’enfance, Saiga. Ce dernier s’inquiète pour Kôta et craint que Motoharu ne soit pas le petit ami qu’il lui faut. Seulement, Kôta le trouve trop invasif et lui demande de le laisser tranquille avec tout cela. Le lendemain en arrivant au travail, Motoharu reçoit la visite de Saiga. Celui-ci est venu vérifier ce que pense Motoharu de Kôta et, après s’être fait une idée très négative de l’architecte, il lui demande de quitter le jeune homme...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Deux proches de l’entourage de Kôta sèment le trouble dans la relation entre le jeune homme et Motoharu. Dans la première partie, c’est l’ami d’enfance du garçon qui vient chercher des noises à Motoharu : persuadé que ce dernier fera du mal à Kôta, il refuse de les laisser ensemble. Toutefois, son comportement manque de crédibilité et, si on en vient à suspecter que cette amitié serait en fait de l’amour, on ne parvient pas pour autant à le trouver attachant. De plus, on a le droit en trame de fond à un délire sur les cotons tiges qui laisse assez perplexe et ne fait pas rire malgré les tentatives de gags. Puis, dans la 2ème moitié du volume, c’est au tour du premier amour de Kôta de faire son entrée en scène. Là encore, le nouveau venu ne se montre pas particulièrement attachant et il ne sert pas à grand-chose : on ne comprend pas ce qu’il veut ni pourquoi il est là, et la réaction de Kôta par rapport à celui-ci n’est pas très cohérente non plus avec son attitude. Le scénario n’est donc pas palpitant du début à la fin et, en dehors des prises de tête inutiles des personnages, il ne se passe rien. On a bien le droit à des révélations sur le passé de Kôta mais on peine à adhérer au côté tragique qui est à la limite du ridicule. Tout au long du volume, on peut par contre en profiter pour se rincer l’œil car les scènes de sexe sont nombreuses et érotiques à souhait. En gros : on se triture les méninges et les pénis mais l’histoire n’avance pas.
