L'histoire de la série :
Ray est une jeune femme exerçant la profession de médecin dans l’illégalité la plus complète. Orpheline, elle a vécu dans un centre jusqu’au jour où les propriétaires ont décidé de vendre ses yeux à un riche acheteur. Le docteur BlackJack va alors l’opérer et lui offrir de nouveaux yeux, qui lui permettront de mieux voir les choses. Des années plus tard, elle va avoir pour partenaires et amis de nombreuses personnes, comme par exemple Shinoyama, qui est un jeune homme qui confectionne des organes artificiels.
L'histoire :
Shinoyama et Ray partent tous deux en mission dans une région enneigée afin de sauver un petit garçon âgé de douze ans dont le sang a été transformé en un vaccin, et qui est retenu dans un complexe particulièrement bien caché, notamment grâce à la saison. Ray a découvert l’existence du petit garçon en tombant sur sa fiche dans le bureau du directeur Sawa de l’hôpital. Depuis, la jeune femme croît que celui-ci est de mèche avec les types de l’organisation, nommée syndicat. Arrivant à s’immiscer dans les locaux, Ray use et abuse des capacités de ses yeux pour retrouver le porteur du vaccin. En essayant de le détacher, Ray se voit interrompue par un médecin du centre qui lui conseille de s’enfuir car son bref passage a entraîné l’ordre de destruction du bâtiment de la part des supérieurs du syndicat. Des secousses commencent alors à se faire sentir, provoquant la fuite de celui qui l’a mise en garde. Pour autant, la jeune femme ne peut abandonner le petit garçon, surtout que celui-ci pourrait lui apporter quelques révélations sur son passé. Mais sans la clé, impossible de défaire cette menotte électronique, Ray a alors une idée un peu folle…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voici le second tome très attendu de Ray. Autant dire d’emblée que les attentes n’auront pas été vaines puisque nous avons là une nouvelle livraison d’histoires bien menées par un auteur en forme. Si la première mise avant tout sur l’action et le grand spectacle, les autres ont des thématiques fort différentes : la famille ou le syndicat. Il est d’ailleurs intéressant de remarquer que cette mystérieuse organisation semble gérer de nombreuses choses dans l’anonymat le plus complet, hormis pour le directeur de la clinique ! L’humour est également une donne importante de cette série, et de son auteur en général, puisque l’on ne peut s’empêcher de sourire à l’apparition du directeur Sawa et de sa roue infernale ! Cette série se distingue par ce subtil mélange entre le shônen, pour le rythme de l’histoire, et le seinen, pour les opérations ou le travail psychologique sur les personnages. Les traits de l’auteur sont fins et les décors travaillés, dans le plus pur style animé ! Ce tome confirme tous les espoirs que le premier nous avait laissés et nous laisse l’impatience de la sortie du suivant.