L'histoire :
Ritsu, une lycéenne de 16 ans, est surnommée à juste titre « porte-la-poisse ». Au printemps, pour le jour de la rentrée, la jeune fille a décidé de changer et de ne plus attirer tous les malheurs à elle. Malheureusement, la journée a bien mal commencé car elle doit courir comme une folle pour ne pas arriver en retard une fois de plus. Dans sa course effrénée, elle entend un drôle de bruit en marchant sur des feuilles, et pour cause : elle vient de piétiner une jeune homme qui dormait par terre. Ritsu s’excuse platement mais n’a pas le temps de faire plus ample connaissance avec sa victime car deux garçons arrivent à ce moment : ils sont venus chercher celui qui dormait et, pensant que c’est ce dernier qui a fait des siennes, s’excusent pour lui auprès de la demoiselle. Une fois au lycée, les choses ne s’arrangent pas pour Ritsu : elle est collée car elle est arrivée en retard, et un de ses camarades lui a sali son chemisier. Un peu plus tard, elle sent son ulcère à l’estomac qui se réveille car elle n’a pas mangé ce matin et s’avance donc vers le distributeur. Elle s’effondre avant d’avoir pu choisir quoi que ce soit et, à ce moment, le garçon qu’elle a piétiné un peu plus tôt arrive et la prend dans ses bras, ce qui marque le début d’ennuis encore plus gros…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Il faut bien reconnaître que le synopsis de base manque franchement d’originalité en nous faisant le coup de la jeune fille poissarde qui se retrouve malgré elle dans un pensionnat rempli de lycéens spéciaux et qui va devoir être le binôme d’un beau gosse égoïste. Néanmoins, les personnages sont moins stéréotypés qu’ils n’en on l’air, surtout Ritsu : une demoiselle de 16 ans qui a un ulcère à l’estomac, voilà quelque chose de pas banal. Bien évidemment, Eiri renferme un secret qui relève probablement du traumatisme et sa froideur semble déjà commencer à fondre au contact de Ritsu mais, après tout, c’est un peu le but de l’histoire. Il est en revanche dommage que les gags soient assez fades et convenus, que les transitions soient parfois abruptes et que certains aspects de l’intrigue soient éludés un peu trop facilement (Ristu passe en section musique mais, visiblement, elle n’a aucun cours en rapport). Quant aux graphismes, ceux-ci sont corrects mais classiques, seul le découpage sortant du lot : le jeu de juxtaposition et superposition des cases est vraiment original et offre une mise en scène intéressante. Un volume mi-figue mi-raisin donc ; la suite nous permettra probablement de se faire une meilleur idée.