L'histoire :
Ritsu et Eiri sont punis pour avoir séché les cours et écopent à ce titre de travaux d’intérêt général. C’est ainsi que le directeur les amène dans l’ancien foyer des filles pour y faire du ménage. Malheureusement pour eux, il y a beaucoup de cartons au sol et ceux-ci sont remplis à craquer de disques vinyles. Pourtant, Ritsu ne se montre pas abattue, bien au contraire : voir tous ces disques lui rappelle la bibliothèque qu’il y avait chez son père et cela l’emplit d’une douce nostalgie. Alors qu’elle fait une petite pause et en profite pour se recoiffer, Ritsu aperçoit à travers la fenêtre une jeune fille en train de l’épier mais elle n’a pas le temps de lui parler car Eiri arrive à ce moment et la remet au travail. Un peu plus tard, Ritsu lit une affiche sur un concours de chant organisé par l’école. En la voyant, un groupe de filles lui propose de rejoindre leur chorale avant de la reconnaître : dès lors, elles expliquent que les amateurs ne sont pas admis. C’est alors qu’arrive Kan, la demoiselle qui espionnait Ritsu. Kan défend Ritsu mais, lorsque cette dernière tente de lui parler, elle se montre tout de suite désagréable : en fait, elle ne supporte pas Ritsu...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Deux nouveaux personnages font leur apparition dans ce cinquième volet : Kan, une élève aussi travailleuse que douée en chant qui en veut à Ritsu d’avoir été choisie pour intégrer le foyer Tenkyû alors que cette dernière n’a aucun talent, puis Muneyuki, le grand frère d’Eiri qui n’a pas envie que le jeune homme poursuive dans la musique. C’est la partie dédiée à Kan qui occupe les deux tiers du volume : malheureusement, cela ne fait pas avancer l’intrigue, la jalousie des filles envers Ritsu n’étant pas quelque chose de nouveau. Du coup, ces chapitres plombent le rythme qui se trouve heureusement relevé par la suite avec l’arrivée de Muneyuki: la relation entre Ritsu et Eiri se retrouve une nouvelle fois chamboulée et cela promet du mouvement pour la suite. Par ailleurs, si les graphismes n’évoluent pas, ils restent toujours très corrects notamment grâce à un découpage et des cadrages intéressants. Ce volume déçoit donc un peu mais la suite s’annonce heureusement plus intéressante.
