L'histoire :
Suite à une catastrophe nucléaire, ce fut la fin de la domination humaine sur la terre au profit de la race des nobles, c’est-à-dire les vampires. Cependant, cinq mille ans plus tard, eux aussi connurent le déclin et un nouveau type de chasseurs fit son apparition : les vampires hunters, des chasseurs de vampires. En l’an 12090, un cavalier arrive à l’entrée d’un village de Ransylvia où se tient une jeune femme : celle-ci lui refuse l’accès tant qu’il ne l’aura pas battu. Sans crier gare, elle lance son fouet mais l’homme parvient sans mal à esquiver le coup. La jeune femme enlève donc sa robe, persuadée que sa nudité troublera son adversaire. Cependant, celui-ci se défait rapidement des attaques et la jeune femme réalise alors qu’elle a un hunter en face d’elle. Alors que le cavalier poursuit sa route, le demoiselle se rhabille pour ensuite lui demander de l’aide : elle a été mordue par un vampire et souhaite engager l’homme pour éliminer le noble. Elle lui offre en échange trois repas par jour ainsi qu’une autre récompense : il pourra disposer de son corps. L’homme accepte le marché non sans la mettre en garde : il est en fait un dhampir, fruit de l’union d’un vampire et d’une humaine...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Adaptation du film éponyme, on espérait que ce titre se montrerait à la hauteur de l’œuvre précitée, d’autant que le scénariste est le même. Malheureusement, en plus d’une trame de fond simpliste (D est recruté pour tuer un vampire), la narration s’avère franchement décevante : les protagonistes sont des clichés ambulants et ont des comportements ridicules, les rebondissements sont prévisibles et l’histoire traîne inutilement en longueur. Quant aux graphismes, mis à part les quelques décors réalisés à l’ordinateur et un découpage dynamique, l’ensemble est très moyen : les personnages ont les visages de travers, les proportions sont mal faites et certains visages sont identiques. De plus, l’action n’est pas fluide et certaines cases nécessitent une grande attention pour que l’on comprenne ce qu’il se passe. Une déception à tous les niveaux donc, et qui ne laisse rien présager de bon pour la suite.
