L'histoire :
En retournant chez elle, Hikaru découvre avec stupeur que son immeuble n’a plus rien du tout à voir avec celui qu’elle connaissait et, en entrant dans l’appartement, elle y trouve sa tante. Celle-ci a un comportement étrange et n’a pas l’air de savoir qui elle est, ce qui blesse la jeune fille qui comprend qu’elle a été touchée par le monstre. Hikaru ne se décourage pas pour autant et espère qu’en utilisant ses pouvoirs, elle réussira à ramener sa tante et son oncle parmi les humains. Durant cette phase, la lycéenne revoit quelques bribes de souvenirs de sa tante et notamment le jour où, suite au décès de ses parents, Hikaru est venue habiter chez eux. Alors qu’elle réussit l’impossible, la jeune fille se rend compte qu’au loin le dôme de l’évolution est en train de se fissurer et qu’ils ne peuvent plus attendre. C’est Chika qui en ressort alors, avec un fort besoin d’intégrer les créatures avoisinantes. Au regard du danger, Hikaru se transforme en canard géant et transporte son oncle et sa tante plus loin tout en faisant un petit détour afin de sauver l’une de ses amies ainsi que la famille de celle-ci. Fuir est une chose mais pour Hikaru, il est temps, une fois les personnes innocentes mises à l’abri, d’affronter Chika...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C’est donc avec ce quatrième volet que s’achève cette sympathique série. Pour conclure les péripéties de Hikaru et de ses deux hôtes, le mangaka a choisi de confronter la lycéenne à son passé mais aussi à l’une de ses amies. Le récit fait une fois encore la part belle à l’action et aux apparitions de monstres tentaculaires, les scènes spectaculaires étant très nombreuses et s’enchaînant sans jamais faillir. L’histoire n’est pas non plus qu’un enchevêtrement de séquences de combat : certaines scènes qui dévoilent le passé d’Hikaru sont intéressantes et permettent de mieux comprendre pourquoi celle-ci a toujours été comme elle est. Les dessins bénéficient toujours de ce trait fin et assez détaillé, que ce soit sur les personnages ou sur les décors. Certaines planches sont même assez impressionnantes, comme par exemple celle où le dôme de l’évolution se fissure. Une conclusion de série à la hauteur des attentes et qui en plus est complétée par un récit inédit de l’auteur œuvrant une fois encore dans un registre fantastique. Un bon volume donc.