L'histoire :
Hikaru est une lycéenne solitaire passant plus de temps le casque vissé sur ses oreilles à écouter de la musique qu'à parler à ses camarades de classe. Lors d'un voyage de classe au bord de la mer, celle-ci profite de la soirée pour aller se balader sur la plage et, en regardant le ciel, elle aperçoit une étoile filante qui n'en est pas vraiment une puisque sa trajectoire bifurque vers elle ! L'instant suivant, ne pouvant l'éviter, elle est immédiatement détruite par l'astre. Reprenant conscience un peu plus tard, sans aucune blessure ni même trace de la météorite, elle finit par ne plus savoir si ce qui vient de se passer est la réalité. Le voyage terminé, les cours reprennent et la lycéenne n'est guère passionnée par l'enseignement de ses professeurs. Plus tard, après qu'elle se soit promenée dans un parc, une voix l'interpelle. En fait, un être vivant extra-terrestre a fusionné avec elle et lui demande de remplir une tâche : traquer le maelstrôm, un fléau exterminateur pouvant détruire l'Humanité à lui seul...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Décidément, les thèmes se répètent dans les mangas ces dernières années. Si les shônen se calquent sans vergogne sur la référence Dragon Ball (Naruto en tête), certains titres comme 7 milliards d'aiguilles rappellent plutôt à notre bon souvenir la série Parasite Kiseiju (chez Glénat). Si le début semble identique, un extra-terrestre fusionnant avec un humain pour traquer d'autres « méchants » extra-terrestres fusionnant eux aussi avec d'autres humains, 7 milliards d'aiguilles insiste un peu plus sur la personnalité (très) renfermée d'Hikaru. Celle-ci n'a pas d'ami et a même du mal à communiquer avec les autres, normal puisqu'elle passe plus de temps à écouter de la musique qu’à parler ! A défaut d'être très original, le titre de Nobuaki Tadano est bien mené et reste efficace. Ses dessins sont agréables, le trait est fin, rares sont les cases à être dépourvues de décors, un bon bilan donc. 7 milliards d'aiguilles démarre plutôt bien et, contrairement à d'autres clones de Parasite Kiseiju comme par exemple Guardian Dog (chez Ki-oon, avec la somptueuse Ishtar), réussit à susciter un certain intérêt. A voir ce que la suite nous propose pour savoir si la série s'écarte de son influence majeure...