L'histoire :
Vivant sous une tente devant la pension des cheerleaders, Katsumi et Mickey regardent un téléfilm sentimental et, si l’un s’émeut, l’autre est consterné ! Saki fait soudainement irruption, interrompant les deux compères qui étaient en train d’en venir aux mains (mais gentiment). Elle les avertit que la coach souhaite les voir, et très vite ! Cette dernière annonce à tous les membres du club que cette période de l’année, l’été, est propice aux festivals et qu’ils ne doivent surtout pas manquer de danser sur des rythmes traditionnels. Qui dit tradition dit bien évidemment yukata pour les demoiselles, mais Emiko leur annonce que toutes doivent porter un string car sinon leurs fesses laisseraient transparaître les lignes disgracieuses de leur culotte ! Ceci dit, elle leur montre qu’une autre possibilité s’offre à elles : ne rien mettre du tout ! Le soir venu, toutes les filles ont choisi leur costume et les garçons s’aperçoivent alors que chacune a sa propre notion de la tradition : Saki porte un mini-kimono, d’autres en ont un à dentelles… Alors que le feu d’artifice est lancé, Katsumi ne peut s’empêcher de dire à Saki combien il la trouve belle…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si les américains voulaient sauver la cheerleader dans la série télévisée Heroes, Toshinori Togabe a préféré quant à lui nous dévoiler leurs formes dans Go ! Tenba Cheerleaders !. Depuis déjà deux tomes, nous suivons le quotidien de demoiselles et de deux garçons œuvrant pour créer la chorégraphie ultime leur permettant de devenir champions du Japon, toutes les occasions étant bonnes pour que l’équipe ait une vraie cohésion (inaugurations, festivals, spectacles sportifs…). Dans ce tome, la formule du mangaka est la même que depuis le début mais à ceci près que tout ce petit monde se voit emmené sur une île afin d’y subir un entraînement des plus rudes ! Avec toutes ces épreuves, on aurait pu craindre que les cheerleaders deviennent bodybuildées et barbues mais, heureusement, il n’en est rien et celles-ci sont toujours aussi sublimes ! L’auteur met d’ailleurs cette fois-ci en point d’orgue la poitrine de Minori qui enthousiasme tous les garçons de son lycée, qui bien sûr ne peuvent s’empêcher de lui offrir des glaces qu’elle engloutira de manière torride… Le côté fan- service n’est pas le seul attrait de ce titre qui reste toujours aussi amusant et, si les situations sont parfois ridicules, le mangaka s’en sort pourtant assez bien, évitant de laisser tomber sa série dans la vulgarité. Un titre réservé aux amateurs de série un tantinet coquine !
