L'histoire :
Le 102ème festival du lycée Muhyok débute enfin et les journalistes ne manquent pas de couvrir l’évènement qui est retranscrit dans le monde entier. Interviewé par la presse, le directeur explique que le succès phénoménal de cette année est dû à l’enseignement réputé de l’établissement : d’après lui, cela n’a rien à voir avec la rumeur selon laquelle sa petite-fille, Miho, serait en jeu dans un tournoi d’arts martiaux, et il ne confirme ni n’infirme ces dires. Les éliminatoires ne tardent pas à commencer mais tous les élèves n’y participent pas : certains sont qualifiés d’office, notamment certains garçons d’aspect chétifs. En fait, ces derniers ont été aidés par Miho mais ils regrettent un peu leur sélection car la force des autres qualifiés est franchement terrifiante. Bien évidemment, les moines du Tibet regardent la télévision en espérant que cela leur donnera des nouvelles de Dang Daeryong...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier chapitre annonce déjà le côté démesuré du festival du lycée puisque l’arrivée des principaux élèves ressemble carrément à une montée des marches lors des oscars. La suite de la lecture confirme d’ailleurs rapidement cet état de fait : les plus charismatiques se la pètent, les plus forts écrabouillent les faibles, le public s’enflamme... Toutefois, ce ne sont pas ces aspects qui font la saveur de ce volume. En fait, ce sont les magouilles qui se déroulent en coulisses ainsi que quelques révélations qui captent notre attention : Miho trafique l’élection de certains candidats, Nabilon dévoile son véritable corps, les combattants trichent et/ou ont recours à des techniques très particulières... On remarquera d’ailleurs tout particulièrement un clin d’œil à Chun Li, la célèbre demoiselle du jeu vidéo Street Fighter : un petit bonus qui fait toujours plaisir. Du côté du Tibet, Nue Gon finit par craquer et se livre à une rébellion aussi déroutante qu’annonciatrice de gros rebondissements. Toujours dans la dérision, le récit mélange suspense, gags et action de manière farfelue mais ce second degré est bien mis en scène. Vous l’aurez compris, ce troisième opus ne manque pas de rythme ni de divertir : on attend donc le 4ème !
