L'histoire :
Suite à une grande guerre nucléaire, l’humanité a failli disparaître complètement de la surface de la planète. Aussi, afin d’éviter de reproduire une telle catastrophe, le monde s’est tourné vers les arts martiaux qui connaissent aujourd’hui leur apogée. Cela fait 20 ans que le Dalai Lama a été assassiné, et le régent Winbud occupe le poste en attendant de trouver la réincarnation du chef spirituel. Selon une vision, la personne recherchée serait élève dans le prestigieux lycée Muhyok et il faut donc envoyer quelqu’un du temple la retrouver au plus vite. Seulement, il faut payer 30 millions de botis d’admission. Pendant que le régent Winbud s’inquiète de ces problèmes, il organise un tournoi pour déterminer le moine à envoyer. Il ne fait nul doute que ce sera le talentueux Nue Gon qui sera choisi. Malheureusement, à cause d’un problème de photos mélangées, c’est Dang Daeryong qui est sélectionné : n°1 que lorsqu’il s’agit d’être un boulet, celui-ci est en plus victime d’une malédiction qui l’oblige à s’éloigner des femmes à forte poitrine sous peine de se transformer en monstre incontrôlable...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si les premières pages nous font penser à Hokuto no Ken en nous parlant d’un monde où les arts martiaux sont considérés comme la meilleure forme de puissance suite à une catastrophe nucléaire, l’intrigue consiste en fait à trouver la réincarnation de Dalai Lama. Hélas, en faisant une erreur, les maîtres tibétains vont envoyer pour cette mission un jeune homme particulièrement crétin, pas doué en arts martiaux et dont la vue des grosses poitrines réveille un pouvoir démoniaque. Ne se prenant absolument pas au sérieux, le récit se montre très amusant car on a le droit à une avalanche de gags dus à des situations complètement improbables et des personnages totalement idiots barrés. Bon, il est vrai que c’est de l’humour basique très pipi-caca et parfois gras, mais le rendu est très efficace pour peu qu’on apprécie ce genre. De plus, les rebondissements sont très surprenants et on se laisse volontiers embarquer dans le délire de l’auteur. Quant aux graphismes, les personnages sont très expressifs et charismatiques mais beaucoup souffrent de problèmes de proportions. La mise en page est pour sa part assez dynamique et les cases sont assez fournies. On peut également profiter du fan service qui n’est ni avare ni subtilement mis en scène : les amateurs de femmes pulpeuse pourront se rincer l’œil à souhait. En ce qui concerne l’édition, on regrette que certaines cases soient coupées en haut : on peut certes encore lire les textes mais ceux-ci sont quand mêmes un peu tronqués. En tout cas, ce premier volume est somme toute très divertissant et on a envie d’en lire encore un peu plus.
