L'histoire :
Arrivés à la base du MDD grâce à l’hélicoptère Yoshida, Yanagi et Momiji, accompagnés de Ponkan sont la cible de missiles. Yoshida les esquive, mais l’un d’eux touche malgré tout son rotor de queue. Yoshida se met à tournoyer mais arrive tout de même à se poser à l’héliport de la base sans trop de dégâts. Les passagers descendent et se retrouvent face à une troupe de gardes armés. Enervée d’être braquée par des sous-fifres de son organisation, Momiji récupère l’une des armes et abat l’un des gardes. Une fois qu’ils les ont reconnus, Momiji tire en direction des jambes des autres gardes pour qu’ils s’écartent et laissent passer leur invité Ponkan. Son attitude ne plaît pas à une nouvelle venue, Sakura, une lycéenne maniant un marteau géant. Cette dernière approche et charcle à son tour quatre des gardes qui avaient tenté de regarder sous sa jupe, puis met un coup à Momiji. Visiblement, les deux jeunes femmes ne peuvent pas se supporter. Les deux femmes s’arrêtent par l’autorité d’un second arrivant du nom de Sho, un cadre supérieur de l’organisation qui n’est autre que le frère de Yuzuko, censé être mort...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier volet affligeant, autant dire que la partie n’était pas gagnée pour ce second volume sorti simultanément. Pourtant, ceux qui auront le courage ou l’audace de se lancer dans cette suite découvriront alors que les choses s’améliorent tout de même un peu. Enfin, pas sur tous les points, car niveau orthographe, l’éditeur bat encore quelques mauvais records, qui plus est avec des fautes assez énormes (« elle va l’a tuée », « une ballade », « une question me tarode », « cybernitisation »...). Par contre, on remarque immédiatement que le côté déjanté à outrance est mieux dosé, ainsi que l’humour, et que l’histoire se déroule de manière un peu plus cohérente. Le dessin est lui aussi cette fois un peu mieux maîtrisé et plus régulier, mais il y a toujours un manque de détail assez flagrant (par exemple, en dehors de celui d’un des principaux personnages, les fusils ne sont que des blocs rectangulaires avec deux poignées). Le scénario de ce volume fait apparaître de nouveaux personnages et commence à complexifier un peu les choses, mais globalement le déroulement n’est pas très surprenant. On a encore droit à quelques poncifs et l’héroïne est plus que jamais antipathique. De fait, même si tout s’améliore un peu, la lecture ne montre au final que très peu d’intérêt. Vers la toute fin, le retour de Ponkan dans l’action, version cybernétisé, est tout de même sympathique et laisse le lecteur en plein suspense. Le tout est complété d’un bonus faisant une présentation du jeu de cartes japonais dit hanafuda, bonus qui est malheureusement lui aussi parsemé de plusieurs fautes d’orthographe. Bref, malgré un très léger regain de qualité au scénario comme au dessin, ce deuxième volet n’infirme pas vraiment la très mauvaise impression laissée par son prédécesseur…