L'histoire :
Li Mengling retourne voir ses nouveaux amis de la « maison de l’univers », Sun Yuzhou, Wen Mo et Guo Youyong, afin d’obtenir de l’aide pour réparer le trou qu’elle a fait dans le mur de sa chambre. Toujours dans l’optique de gagner le concours visant à deviner où vont tomber les débris de la station spatiale, les 3 jeunes gens décident de pirater l’ordinateur du centre de recherche afin d’effectuer des calculs très compliqués. Ils doivent pour cela rentrer dans le centre sans se faire remarquer afin de se brancher directement sur le réseau informatique interne. Mengling les suit dans cette opération, s’imaginant prendre d’assaut un camp de concentration afin d’en libérer les prisonniers. Tous les quatre escaladent donc le mur arrière du centre et, après diverses bourdes et péripéties, réussissent finalement à se brancher sur le réseau et tirent un câble de connexion vers l’extérieur. De retour chez eux, Mengling fait la connaissance de l’oncle de Wen Mo, pendant que les garçons tentent de deviner le mot de passe qui leur permettra de rentrer dans l’ordinateur du centre. Pendant ce temps, le père de Mengling tente désespérément de rentrer dans la chambre de sa fille, mais la fée Annie en a piégé l’entrée avec un labyrinthe magique pour que celui-ci ne découvre pas le trou dans le mur...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On retrouve dans ce second volume certains défauts du premier : narration parfois chaotique, traduction étrange, l’héroïne ne faisant pas grand-chose d’intéressant de ses supers pouvoirs... Mais, à part les soucis de langue française, la plupart de ces points s’améliorent tout de même vers la fin du volume. Le côté loufoque devient mieux exploité, les gags plus percutants, et l’arrivée de l’américaine redonne un peu d’eau au moulin. Les dessins sont eux aussi mieux maîtrisés, toujours travaillés et pleins de décors. Il se dégage maintenant un certain charme des aventures de ces jeunes rêveurs et l’on est un peu plus accroché à l’histoire. Bref l’alchimie se forme enfin et on espère vraiment que le prochain volume sera celui de la « maturité ». Mais revenons sur l’adaptation : erreurs de frappe, fautes d’orthographe, phrases aux tournures parfois étranges… Tous ces petits riens qui gâchent la lecture et nous sortent de l’histoire en nous faisant penser qu’ « ils pourraient quand même se relire les gens qui ont pondu tout ça » ! Un bilan mitigé donc.