L'histoire :
Dans la vallée des Rois, le Roi Virgil, plus fou que jamais, s’apprête à condamner de nouveaux traîtres à la couronne, dont la Reine Efira elle-même ! C’est le général Morgan qui est chargé d’exécuter la sentence. Et s’il l’effectue sans problème au départ, une fois devant la Reine, il est soudain pris d’un mal de crâne et du sang commence à lui sortir de la bouche et du nez ! Mais il n’est pas le seul. Le boulanger de la Vallée et la mère supérieure, Sœur Calistra, présentent également les mêmes symptômes. Leur mal aurait-il un lien avec l’étrange rituel dans lequel s’est lancé le sorcier auprès de la statue commémorative de Marianne Velba, morte dix ans plus tôt ? Ce dernier trace toutes sortes de symboles au sol à l’aide d’un bâton, tout en récitant des incantations dans une langue inconnue. Et rapidement, les trois personnes souffrantes revoient leur passé lié à Marianne. Sœur Calistra, de son côté, se rappelle avoir retrouvé un bébé au pied d’un arbre, alors qu’il allait se faire dévorer par un iguane noir. Baptisé Marianne, le bébé a tout de suite été adopté par les sœurs du couvent. Une fois en âge d’aller à l’école, Marianne a suivi l’enseignement des sœurs afin de devenir l’une des leurs. Mais ce qui lui plaisait davantage, c’était le combat et les techniques visant à se battre et se défendre...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
À l’instar du tome 25 de Naruto qui racontait la jeunesse de Sasuke et Itachi, ce 10e volume de Lastman nous propose un gros flashback relatant l’enfance et la jeunesse de Marianne Velba, la mère d’Adrian, sauvagement tuée par Chester Morgan à la fin du premier cycle. Si ce nouveau tome ne fait pas avancer la présente intrigue, il est intéressant à plus d’un titre. En effet, non seulement il lève le voile sur l’un des personnages, qui est finalement le plus mystérieux de la série, mais il donne également des explications sur le comportement d’autres personnages encore présents dans ce second cycle. Enfin, last but not least, il révèle aussi l’identité du père d’Adrian. Le trio d'auteurs composé de Balak, Bastien Vivès et Michaël Sanlaville donne ainsi une vraie raison à cet éclaircissement, qui se révélera bien utile pour la suite. Côté dessins, les auteurs proposent une différence visible entre les événements du passé et les quelques faits se déroulant dans le présent. En effet, les événements du passé bénéficient de tons plus clairs et ont un effet légèrement « voilé », lors du passage d’une époque à une autre, immédiat dans l’esprit du lecteur. Hormis cette nouveauté, les graphismes gardent toute leur pêche avec un découpage dynamique en sus. Bref, on a plus que hâte de découvrir la suite de ce manga français qui, à l’instar de Radiant ou City hall, est une vraie réussite !
