L'histoire :
C’est la surprise générale quand Ren annonce vouloir passer le test en faisant de l’improvisation. Il se montre si sûr de lui qu’il prétend pouvoir être capable d’amener Itsumi à jouer avec lui comme il le souhaite et de terminer la scène comme cela est écrit dans le script. Vexée de passer pour une marionnette, la demoiselle se sent obligée d’accepter d’improviser avec lui mais elle est bien décidée à ne rien faire pour l’aider. Le réalisateur accepte donc de les laisser faire et tous vont être surpris du résultat. En effet, Ren change le rythme de son jeu et le rendu est remarquable. L’improvisation débute réellement lorsqu’arrive le moment où le personnage d’Itsumi se blesse. Là, Ren prend la main de la demoiselle et fait mine de la lécher. Surprise, Itsumi la retire en poussant un petit cri. Ren, toujours dans son personnage, explique que c’était une blague avant de lui dire d’un ton glacial qu’il n’est pas amoureux d’elle. Sur le plateau, c’est le silence général : tous sont impressionnés par la performance de Ren et ils ne sont pas au bout de leurs surprises...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le moment du test est enfin arrivé et c’est sans surprise que l’on voit Ren se débrouiller avec talent lors de la scène. Cependant, la lecture est tout sauf plate et l’auteur nous offre un récit particulièrement prenant et les surprises sont tout de même au rendez-vous. En effet, Ren et Itsumi devant improviser, la scène prend une tournure intéressante pour les rôles qu’ils interprètent et permet également aux deux acteurs d’aller encore plus loin dans leur jeu. A l’instar du volume précédent, on assiste à une mise en abîme intense en sentiments et au déroulement très réfléchi, le rendu se révélant très prenant. De plus, deux personnages comprennent que Ren est tombé amoureux de Kyôkô (même si l’un d‘eux a bien du mal à y croire) : étant donné l’identité de ceux-là, cela promet déjà des moments intéressants pour la suite. Par ailleurs, l’humour qui était délaissé depuis quelques temps revient en force dans la dernière partie du volume : cela allège un peu l’ensemble de manière bienvenue et agréable. Ce treizième volume est donc plus étonnant que prévu et n’augure que du bon pour la suite.
