L'histoire :
Depuis six mois, Natsume, une jeune fille de 12 ans, est mannequin pour un magazine de mode pour collégiennes. Alors qu’elle est en train de discuter avec les autres filles pendant une séance, ses parents débarquent et c’est la catastrophe pour la demoiselle : le grand-père de Natsume n’a plus longtemps à vivre et sa famille doit donc déménager sur le champ pour reprendre l’auberge familiale dans la ville d’Ukigomo, à 5h de route de Tokyo. Le lendemain dans sa nouvelle ville, Natsume rencontre d’autres enfants de son âge : ceux-ci l’accueillent avec plaisir dans leur groupe car il n’y pas souvent de nouvel enfant et qu’ils ont reconnu la jeune mannequin. La nuit tombée, alors qu’elle déprime au bord de la mer, Natsume voit un garçon sortir de l’eau, plus précisément dans un coin de la plage réputé très dangereux. La peau du garçon est fluorescente et la demoiselle tombe sous son charme sans s’en rendre compte...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’intrigue de cette série se résume assez simplement : Natsume, une jeune mannequin de 12 ans, est dégoûtée lorsque sa famille quitte Tokyo pour la campagne, qu’elle trouve d’un ennui mortel jusqu’à ce qu’elle rencontre l’énigmatique Kô. Rien de bien original donc avec cette demoiselle qui va accepter sa nouvelle vie en s’éveillant à l’amour, l’élu de son cœur alternant les moments de gentillesse et de complicité avec des moments où il se montre froid et distant (un classique du genre). Pourtant, malgré ce flagrant manque d’originalité, un certain charme se dégage du récit et, malgré quelques passages chaotiques, celui-ci offre un certain potentiel à l’intrigue. Misant clairement sur le style shôjo, les graphismes font un peu penser à Lollipop (également chez Delcourt), notamment à travers les visages des personnages, mais avec des pages plus fournies. La qualité générale est très correcte : les planches sont parfois un peu chargées sans que cela ne choque trop, le tramage est soigné, les personnages ne sont jamais en uniforme contrairement à la plupart des shôjo de ce style, et les décors sont présents. Un premier volet moyen donc, mais qui laisse de l’espoir pour la suite.
